Bilan et perspectives du plan Logement d’abord : le ministre Julien Denormandie a réuni les acteurs de l’hébergement et du logement

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.

Publié 19/06/2019|Modifié 19/06/2019

Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement et Sylvain Mathieu, délégué interministériel pour l’hébergement et l’accès au logement, ont réuni, en présence d’Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, de François Adam, directeur de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages, les grandes fédérations et associations du secteur de l’hébergement et du logement et le président de l’Union Sociale pour l’Habitat pour présenter un premier bilan détaillé du Plan Logement d’abord.

Le comité de pilotage a permis de présenter un bilan des avancées du plan Logement d’abord et les pistes de travail pour les mois à venir. Julien Denormandie a souligné l’efficacité des actions mises en œuvre depuis le lancement du plan par le Président de la République à l’automne 2017.
L’État a en effet renforcé les moyens dédiés à l’accompagnement des ménages vers et dans le logement, central dans la mise en œuvre du Logement d’abord. 10 millions d’euros ont ainsi été dédiés à l’accompagnement des ménages sans domicile vers le logement en mobilisant des crédits supplémentaires dans le cadre de la Stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, qui viennent en complément des 30 millions d’euros du fonds national d’accompagnement vers et dans le logement. En 2020, les moyens de l’accompagnement vers et dans le logement seront renforcés grâce à une enveloppe de 15 millions d’euros, abondée par les cotisations des bailleurs sociaux.
Pour mieux coordonner l’utilisation de moyens d’accompagnement disponibles sur les territoires, l’Etat a tenu trois groupes de travail réunissant chacun une trentaine de représentants d’associations d’hébergement et d’insertion par le logement, de bailleurs sociaux, de collectivités locales, des services de l’Etat et d’acteurs du champ de la santé. Il s’agit sur les territoires de refonder une gouvernance locale claire permettant une intervention sociale plus efficace : pour répondre à la multiplicité et à la complexité des dispositifs pour accompagner les ménages sans domicile vers et dans le logement, plusieurs territoires se sont engagés dans des démarches de simplification, de mutualisation et de coordination des offres existantes.
Enfin, cinq mesures ont été inscrites dans la Loi ELAN du 23 novembre 2018 afin d’améliorer l’efficacité de la prévention des expulsions locatives et notamment favoriser une meilleure coordination avec la procédure de surendettement.
En 2019, les associations seront soutenues dans leurs actions de développement de l’intermédiation locative et des pensions de famille. Un marché d’accompagnement du plan de relance de l’intermédiation locative vise à professionnaliser les acteurs du secteur et à développer les mandats de gestion avec l’intervention de la FAPIL ; pour développer les pensions de famille, l’UNAFO sera soutenue pour participer à l’outillage des acteurs.
Le ministre s’est également félicité de l’engagement des 23 territoires de mise en œuvre accélérée qui ont impulsé des pratiques et dynamiques nouvelles en mobilisant l’ensemble des acteurs des territoires : de nombreuses actions concrètes se développent pour produire plus de logements abordables, mieux accompagner les personnes au plus près de leurs besoins et renforcer les moyens de la veille sociale pour mieux connaitre les personnes sans domicile. À l’échelle nationale ce sont ainsi plus de 70 000 personnes qui ont pu accéder depuis la rue ou les dispositifs d’hébergement à un logement social ou à une place en pension de famille ou intermédiation locative en 2018, soit 20% de plus qu’en 2017. Les 23 territoires de la mise en œuvre accélérée du Logement d’abord se démarquent aussi par l’instauration d’échanges réguliers entre eux. Les « clubs des territoires » organisés deux fois par an par la Dihal participent à cette volonté partagée de l’État et des territoires d’avancer ensemble en partageant réussites et difficultés pour une meilleure efficacité de l’action au service des personnes sans domicile et mal logées.
Les acteurs associatifs ont salué la dynamique positive du développement de l’intermédiation locative ainsi que la mise en œuvre de l’instruction du 25 janvier 2018 relative à la résorption des bidonvilles. Le comité de pilotage a également été un moment de dialogue constructif entre les grandes fédérations et associations du secteur de l’hébergement et du logement et les organismes HLM, représentés par le président de l’Union Sociale pour l’Habitat (USH), Jean-Louis Dumont.

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Contact : logementdabord@dihal.gouv.fr

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