
Un plan d'action pour le bien-être des animaux
Le respect du bien-être animal est au centre de la stratégie agricole de la France. Le 28 février 2017 marque la date de la création du centre national de référence sur le bien-être animal, entérinée par Stéphane Le Foll à l'occasion du salon international de l'agriculture (SIA) 2017.
Stéphane Le Foll a validé, le 5 avril 2016, le plan d’action 2016-2020 en faveur du bien-être animal (plan BEA). Il s’inscrit pleinement dans la démarche agro-écologique. Il fait partie des thématiques prioritaires des plans « Agriculture Innovation 2025 » et « Innov’action » des chambres d’agriculture. L’ambition est de porter les initiatives françaises au niveau européen et international. Parmi les mesures fortes du plan BEA, la création d’un délit de maltraitance des animaux assorti de sanctions pénales, la protection des lanceurs d’alerte et la création d’un centre national de référence sur le bien-être animal.
Un organisme public de référence sur le bien-être animal
Piloté par l'INRA, ce centre, prévu par la Loi d’Avenir pour l’agriculture est une mesure phare du Plan d’action sur le bien-être animal lancé par le ministre en avril 2016.
Le Centre national de référence (CNR) sur le bien-être animal aura pour missions :
- d’organiser un partage de connaissances avec l'ensemble des acteurs impliqués dans le bien-être animal (éleveurs et détenteurs d'animaux, vétérinaires, chercheurs),
- de diffuser les résultats de la recherche et des innovations techniques dans le domaine,
- d’apporter un appui scientifique et technique à toutes les parties prenantes,
- de constituer un centre de ressources pour la formation sur le bien-être et la protection animale.
Un comité consultatif associera également les associations de protection animale et les organisations professionnelles aux travaux du CNR.
Soutenir l’innovation
Un soutien public de 4,3 millions d’euros, via le programme d'investissements d'avenir (PIA), est prévu pour le développement d’une méthode, aujourd’hui expérimentale, de sexage des embryons dans l’œuf. Concrètement, aujourd’hui, l’industrie des poules pondeuses élimine les poussins mâles à la naissance pour ne garder que les femelles.
Améliorer le système en abattoir
Parmi les mesures :
- la mise en place d’un référent bien-être animal dans tous les abattoirs. Ces référents qui seront formés seront inscrits au niveau des préfectures et cela fera partie des agréments des abattoirs ;
- une prévention des actes de souffrance animale ;
- la création d’un délit de maltraitance des animaux en abattoir et pendant les transports ;
- la mise en place, d’ici à l’été, d’une meilleure protection des salariés signalant ces actes de maltraitance par le statut de lanceur d’alerte.