
4 juin 2018
Plan hydrogène : "faire de notre pays un leader mondial de cette technologie"
Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a présenté le 1er juin le plan de déploiement de l'hydrogène pour la transition énergétique devant les principaux acteurs de la filière.
L’hydrogène est "une révolution potentielle" pour notre modèle énergétique. Compte-tenu de l’étendue de ses propriétés, elle permet entre autres de stocker à grande échelle l’électricité et les énergies renouvelables, d’alimenter des véhicules électriques (alternative aux batteries), de recycler du CO2 et de rendre les processus industriels plus propres.
La filière française est à la pointe et compte de nombreux industriels de premier rang sur la scène internationale, présents sur toute la chaine de valeur. Le ministre Nicolas Hulot a rappelé que "toute la filière industrielle de l’hydrogène existe en France !"
Son développement est un atout pour l'indépendance énergétique de la France mais également un immense gisement d’emplois. "L’Allemagne et les Pays-Bas expérimentent en ce moment-même des trains à hydrogène fabriqués en France" a souligné Nicolas Hulot.
Le plan de déploiement de l’hydrogène doit permettre à cette filière de capitaliser sur ses atouts pour "conserver notre avance au cœur d’une compétition mondiale déjà féroce".
L'un des objectifs est d'atteindre 5 000 véhicules hydrogène en circulation d'ici 2023, contre un peu plus de 250 actuellement, et d'installer 100 stations de recharge pour ces véhicules, contre une vingtaine aujourd'hui. Les véhicules visés sont surtout les utilitaires (taxis, engins de chantiers, etc.) et les véhicules lourds (bus, cars, camions, trains).
Le plan fixe également à 10 % la part d’hydrogène "vert", c’est-à-dire produit à base de sources renouvelables, à l’horizon 2023, alors que 95% de l'hydrogène actuellement consommé en France provient des énergies fossiles.
La filière française est à la pointe et compte de nombreux industriels de premier rang sur la scène internationale, présents sur toute la chaine de valeur. Le ministre Nicolas Hulot a rappelé que "toute la filière industrielle de l’hydrogène existe en France !"
Son développement est un atout pour l'indépendance énergétique de la France mais également un immense gisement d’emplois. "L’Allemagne et les Pays-Bas expérimentent en ce moment-même des trains à hydrogène fabriqués en France" a souligné Nicolas Hulot.
Le plan de déploiement de l’hydrogène doit permettre à cette filière de capitaliser sur ses atouts pour "conserver notre avance au cœur d’une compétition mondiale déjà féroce".
L'un des objectifs est d'atteindre 5 000 véhicules hydrogène en circulation d'ici 2023, contre un peu plus de 250 actuellement, et d'installer 100 stations de recharge pour ces véhicules, contre une vingtaine aujourd'hui. Les véhicules visés sont surtout les utilitaires (taxis, engins de chantiers, etc.) et les véhicules lourds (bus, cars, camions, trains).
Le plan fixe également à 10 % la part d’hydrogène "vert", c’est-à-dire produit à base de sources renouvelables, à l’horizon 2023, alors que 95% de l'hydrogène actuellement consommé en France provient des énergies fossiles.