Pictogrammes des 10 nouveaux indicateurs
28 octobre 2015

Nouveaux indicateurs de richesse

Ce rapport montre que la France a des atouts : pour 6 indicateurs sur 10, la situation du pays est globalement meilleure que la moyenne européenne.

Contenu publié sous le Gouvernement Valls II du 26 Août 2014 au 11 Février 2016
 
Les inégalités baissent, la pauvreté recule, les émissions de gaz à effet de serre se réduisent, la France est significativement meilleure que ses partenaires européens en matière d’espérance de vie ou de R&D : tels sont quelques-uns des résultats mis en avant par les « nouveaux indicateurs de richesse », choisis à partir d’une consultation citoyenne, et faisant dorénavant l’objet d’une communication annuelle au Parlement. Pas de triomphalisme toutefois : l’emploi, en particulier, est et restera une priorité du Gouvernement

Le premier rapport sur les « nouveaux indicateurs de richesse » a été publié ce mardi 27 octobre. Par la loi du 13 avril 2015, issue d’une proposition portée par Eva Sas, le Gouvernement s’était en effet engagé à remettre « annuellement au Parlement […] un rapport présentant l'évolution, sur les années passées, de nouveaux indicateurs de richesse, ainsi qu'une évaluation qualitative ou quantitative de l'impact des principales réformes engagées » au regard de ces indicateurs et de l'évolution du PIB :
  • Le choix des 10 indicateurs  retenu s’est appuyé sur une consultation citoyenne organisée par France Stratégie et le CESE. Ceci donne une légitimité démocratique aux indicateurs mais aussi une certaine forme d’indépendance : le Gouvernement n’a pas sélectionné les indicateurs qui lui convenaient avant tout. Il s’est attaché à respecter les travaux du CESE et de France Stratégie, et a sélectionné des indicateurs fiables, et comparables au niveau européen.
  • « Désormais, l'évaluation de quelques-unes des mesures phares en cours de mise en œuvre se fera au regard de ces nouveaux indicateurs », explique le Premier ministre. Le rapport évalue ainsi 6 réformes majeures en cours de mise en œuvre : le volet entreprises du Pacte ; le volet ménages du Pacte (y compris la prime d’activité) ; le plan Très Haut Débit ; le plan pauvreté ; la réforme du collège ; la loi de transition énergétique. Ces réformes sont loin de décrire l’action du Gouvernement dans son intégralité, mais donnent une vue d’ensemble de son action, dans tous les domaines. Des évaluations qualitatives, et lorsque c’est possible, des évaluations quantitatives ont été réalisées, notamment en termes de PIB, d’emploi, de réduction des inégalités et de la pauvreté. 
Ce rapport montre que la France a des atouts. Pour 6 indicateurs sur 10, la situation du pays est globalement meilleure que la moyenne européenne. En particulier, la France est significativement meilleure que la moyenne européenne s’agissant du taux de sortie précoce du système scolaire ; du taux de pauvreté ; du taux de dépenses de R&D ; de l’espérance de vie en bonne santé ; des inégalités de revenu ; de l’empreinte carbone.
 
Il montre aussi que le Gouvernement est au travail pour réformer le pays à travers une action résolue et cohérente dans tous les domaines : économiques, sociaux et environnementaux, et que des résultats sont là. Pour la quasi-totalité des indicateurs, l’évolution récente (sur la dernière année disponible) est favorable et le Gouvernement poursuit les réformes pour améliorer encore la situation :
  • Comme l’a montré l’Insee récemment, les inégalités de revenu ont baissé en 2013 jusqu’à effacer l’augmentation vécue depuis 2008, sur l’indicateur comparant le revenu des 20% les plus riches à celui des 20% les plus pauvres.
  • L’évaluation des mesures en cours montre que l’action du Gouvernement continue : le plan contre la pauvreté, et les mesures du Pacte en faveur des ménages permettront de faire reculer la pauvreté de 0,9 point.
  • Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 17% par rapport à leur niveau de 1990. 
Pas de triomphalisme toutefois. « Le rapport montre […] que des défis sont devant nous », observe Michel Sapin :
  • La situation de l’emploi est l’un des principaux défis du Gouvernement.
  • Les efforts doivent être poursuivis pour atteindre l’objectif de 3% du PIB en R&D que se sont fixés les pays européens.
  • La dette continue à augmenter : l’objectif est de réduire les déficits sans pénaliser la reprise économique. Le déficit public a ainsi été réduit de plus de 5% à 3,9% sur la première partie du quinquennat, et passera la barre des 3% en 2017.
  • Il reste du chemin à faire pour agir contre l’artificialisation des sols : pour agir contre l’étalement urbain, le Gouvernement agit tant pour densifier les zones urbaines que pour favoriser le maintien des terres agricoles. 
Il s’agit là d’un premier exercice, qui fera l’objet d’un débat parlementaire d’ici fin novembre.