
6 janvier 2016
Lutte contre le chômage : 500 000 nouvelles formations
Le plan de formation de 500 000 demandeurs d’emploi annoncé par le président de la République vise à mettre en place un "parcours" pour ses bénéficiaires.
Contenu publié sous le Gouvernement Valls II du 26 Août 2014 au 11 Février 2016
A l'occasion de ses voeux aux Français, le président de la République a expliqué qu'un plan massif de formation des demandeurs d’emploi va être lancé : "500 000 personnes de plus seront accompagnées vers les métiers de demain. Mais chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent. Aussi, de nouvelles aides à l’embauche seront introduites, dès le début de la nouvelle année".
"Nous ne sommes pas dans le traitement statistique du chômage, mais dans un enjeu d'investissement humain pour améliorer la compétitivité", a souligné Myriam El-Khomri. Les demandeurs d'emploi figurent en catégorie D lorsqu'ils entrent en formation : ce "basculement en catégorie D est transparent, il n'y a rien de caché", a-t-elle ajouté. "Si nous avions voulu faire un traitement statistique comme nos prédécesseurs, nous aurions convoqué les demandeurs d'emplois pour les radier. Or les radiations sont à un niveau très bas".
L’objectif est que les demandeurs d’emploi puissent se saisir rapidement des opportunités d’ores et déjà disponibles dans les métiers qui ont des difficultés à recruter et dans les secteurs d’avenir comme la transformation numérique et la transition écologique. Les besoins devront être déterminés au plus près du terrain, en associant les régions et les partenaires sociaux. La formation est pour de nombreux demandeurs d’emploi le meilleur levier pour reprendre durablement un emploi.
En 2014, 57% des chômeurs ayant bénéficié du plan de formations prioritaires avaient un travail six mois après. Par ailleurs, la proportion des demandeurs d’emploi bénéficiant de formation reste en France nettement inférieure aux meilleures pratiques en Europe (10%, contre par exemple 20% en Allemagne). Il n’y a donc pas lieu de créer des polémiques absurdes. Les détails de ce plan seront présentés par le président de la République le 18 janvier.
"Nous ne sommes pas dans le traitement statistique du chômage, mais dans un enjeu d'investissement humain pour améliorer la compétitivité", a souligné Myriam El-Khomri. Les demandeurs d'emploi figurent en catégorie D lorsqu'ils entrent en formation : ce "basculement en catégorie D est transparent, il n'y a rien de caché", a-t-elle ajouté. "Si nous avions voulu faire un traitement statistique comme nos prédécesseurs, nous aurions convoqué les demandeurs d'emplois pour les radier. Or les radiations sont à un niveau très bas".
L’objectif est que les demandeurs d’emploi puissent se saisir rapidement des opportunités d’ores et déjà disponibles dans les métiers qui ont des difficultés à recruter et dans les secteurs d’avenir comme la transformation numérique et la transition écologique. Les besoins devront être déterminés au plus près du terrain, en associant les régions et les partenaires sociaux. La formation est pour de nombreux demandeurs d’emploi le meilleur levier pour reprendre durablement un emploi.
En 2014, 57% des chômeurs ayant bénéficié du plan de formations prioritaires avaient un travail six mois après. Par ailleurs, la proportion des demandeurs d’emploi bénéficiant de formation reste en France nettement inférieure aux meilleures pratiques en Europe (10%, contre par exemple 20% en Allemagne). Il n’y a donc pas lieu de créer des polémiques absurdes. Les détails de ce plan seront présentés par le président de la République le 18 janvier.