
30 mars 2017
Lancement d’une stratégie d'amélioration et de promotion de la santé sexuelle
Une stratégie d’amélioration et de promotion de la santé sexuelle des Français a été lancée le 28 mars 2017. Les mesures visent, à l’horizon 2030, à placer l’éducation à la sexualité et à la santé sexuelle des plus jeunes au cœur de leurs parcours éducatifs en santé.
Contenu publié sous le Gouvernement Cazeneuve du 06 Décembre 2016 au 14 Mai 2017
Élaborée en concertation avec de nombreux acteurs, la stratégie nationale de santé sexuelle s’appuie sur le rapport sur la prévention et la prise en charge des infections sexuellement transmissibles (IST) chez les jeunes du Professeur Patrick Yeni, mais également sur les recommandations du Haut conseil de la santé publique.
La stratégie nationale de santé sexuelle s’adresse à l’ensemble de la population avec une attention particulière aux adolescents de moins de 15 ans, dont 20% sont déjà entrés dans la sexualité. Elle vise à renforcer l’offre de prévention, de dépistage et la prise en charge en santé sexuelle autour des professionnels de premier recours.
Les principales mesures ont pour objectif de :
"L’objectif est de faire en sorte, dès 2020, que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 95 % des personnes séropositives aient accès à des traitements et que 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable. Il s’agit également d’éliminer définitivement les épidémies d’infections sexuellement transmissibles", a déclaré Marisol Touraine.
La stratégie nationale de santé sexuelle s’adresse à l’ensemble de la population avec une attention particulière aux adolescents de moins de 15 ans, dont 20% sont déjà entrés dans la sexualité. Elle vise à renforcer l’offre de prévention, de dépistage et la prise en charge en santé sexuelle autour des professionnels de premier recours.
Les principales mesures ont pour objectif de :
- placer l’éducation à la sexualité et à la santé sexuelle des plus jeunes au cœur de leurs parcours éducatifs en santé. Outre les connaissances biologiques, la réflexion portera aussi sur le respect mutuel, l’égalité filles-garçons, la réciprocité et le consentement des relations à l’autre ;
- promouvoir la consultation de contraception et de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) prévue par la convention médicale 2016-2021 pour les jeunes filles mineures et de préparer son extension, à terme, pour les garçons ;
- maintenir une attention particulière pour les populations vulnérables ou exposées au VIH en renforçant notamment la prévention diversifiée : accompagner et sécuriser l’accès à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour certains publics, faciliter l’accès au traitement post-exposition pour le VIH et le virus de l’hépatite B ;
- renforcer et diversifier la prévention des IST et du VIH par la promotion de dispositifs adaptés aux personnes et à leur situation. Le préservatif reste l’outil de prévention privilégié. De nouvelles stratégies de dépistage seront déployées et des actions seront mises en place pour augmenter la couverture vaccinale contre le virus de l’hépatite B et le Papillomavirus – HPV ;
- promouvoir la recherche et l’innovation en santé sexuelle.
"L’objectif est de faire en sorte, dès 2020, que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 95 % des personnes séropositives aient accès à des traitements et que 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable. Il s’agit également d’éliminer définitivement les épidémies d’infections sexuellement transmissibles", a déclaré Marisol Touraine.