Une main écrit une formule mathématique sur un tableau.

Rentrée 2023-2024 : la nouvelle stratégie française pour un enseignement d'excellence

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié 14/11/2022

Renouer avec les mathématiques et atteindre l’égalité filles-garçons … Ce sont les lignes de force de la stratégie 2023 pour l’école afin de continuer à promouvoir l’excellence.

« Nous devons rendre nos élèves meilleurs en français, en mathématiques et en langues vivantes. »
C'est en ces termes que Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, a présenté la nouvelle stratégie française pour un enseignement d'excellence pour la rentrée 2023-2024.
Deux grands objectifs marquent cette nouvelle stratégie :
  • le retour des mathématiques ;
  • la parité filles-garçons dans les différentes filières.

Les mathématiques dans le tronc commun

C’est le retour de l’enseignement des mathématiques pour l’ensemble des lycéens.
« À partir de la rentrée 2023, les mathématiques deviendront obligatoires dans le tronc commun », a annoncé Pap Ndiay. Pour le ministre, « les mathématiques font partie du socle de culture générale indispensable à un élève de lycée ».
À partir de la rentrée 2023, donc, les mathématiques deviendront obligatoires dans le tronc commun. En conséquence, il y aura une heure et demie de cours en plus par semaine en première et la promotion des mathématiques se fera de manière progressive dès le primaire.

À l'école primaire

  • Poursuivre le plan de formation en mathématiques des professeurs des écoles, y compris ceux des écoles maternelles avec la formation de tous les professeurs d’ici quatre ans (30% le sont déjà).
  • La revalorisation des conseillers pédagogiques de circonscription dès cette année afin de reconnaître leur engagement en qualité de formateurs et d’attirer de nouveaux talents dans cette fonction.

Au collège

  • Encourager la création dans chaque collège d’un club de maths à partir de la rentrée 2023 pour cultiver le goût pour les mathématiques et le plaisir d’en faire.
  • Mettre en place des groupes à effectifs réduits en classe de 6e en mathématiques, tant pour soutenir les élèves qui en auraient besoin que pour stimuler les élèves les plus avancés.
  • Créer un cadre national de compétences en mathématiques (CNCM) sur le modèle du cadre européen de référence pour les langues (CECRL) pour certifier le niveau atteint par chaque élève en fin de 3e.

Au lycée

  • Créer à la rentrée 2023 un module de réconciliation avec les mathématiques en classe de 2de dans chaque lycée (LGT et LP) ;
  • Rendre obligatoire en classe de 1ère générale l’heure et demie de mathématiques pour tous les élèves n’ayant pas choisi la spécialité mathématique, afin de solidifier la formation commune de tous les élèves en mathématiques.

Parité filles-garçons d’ici à 2027

La parité devra être de mise dans les différentes spécialités du lycée. « L’objectif est d’atteindre la parité fille-garçons dans les spécialités mathématiques, physique-chimie et mathématiques expertes », a précisé Pap Ndiaye.
En 2027, les filles aujourd’hui en majorité présentes en Sciences et vie de la terre (SVT) devraient être plus présentes dans les spécialités « Sciences de l’ingénieur » et « Numérique et sciences informatiques ».
Il ne s’agit nullement d’établir des quotas, a précisé le ministre, mais de promouvoir ces voies en valorisant les orientations scientifiques auprès des jeunes filles.
Une stratégie qui commence dès la maternelle avec la déconstruction des stéréotypes de genre.
Les chefs d’établissement et les professeurs seront fortement mobilisés. Pour la rentrée 2023, chaque proviseur devra fixer des objectifs.

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