Renforcer le financement des « start-up » industrielles
Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.
Publié 13/10/2021
L’investissement dans les entreprises de la « deep tech » fait partie de la feuille de route du plan « France 2030 » exposé par le président de la République, le 12 octobre 2021.

Qu’est-ce que la « deep tech » ?C’est le domaine de la technologie de pointe.Les domaines explorés sont les sciences des matériaux, l'intelligence artificielle, les « machines learning », les biotechnologies, la « blockchain », le « Big Data », la robotique, la photonique, l'électronique, l'information quantique...Le très haut niveau d’innovation des technologies développées donne aux entreprises– jeunes pousses ou « start-up » technologiques, entreprises « high-tech »…– un avantage compétitif reposant sur une rupture technologique par rapport à l’existant. D’où l’appellation de « technologie disruptive ».
Notre pays va se réindustrialiser par des "start-ups" technologiques et ce qu'on appelle le Deep Tech. Et nos grands groupes industriels vont survivre, se transformer et gagner la partie grâce à l'innovation de rupture de startups qu’ils auront incubées ou qu'ils auront rachetées ou avec lesquelles ils auront des partenariats.
Des obstacles à la phase d'industrialisation
L'investissement dans l'industrialisation de l'innovation de rupture [souffre de l‘insuffisance, ndlr] d'investisseurs en France. […] Il faut beaucoup, beaucoup d'argent très vite au même endroit. […] Or, un démonstrateur industriel, ce sont plusieurs dizaines de millions d'euros et pour une "start-up", on change tout de suite d'échelle.
Financer la « deep tech »
[Il faut] permettre à des "start-up" […] d'industrialiser très vite leur innovation et de monter en un temps le plus rapide possible leur prototype, [avec] un investissement de 20, 30, 40, parfois 50 M€ pour pouvoir développer ce démonstrateur en France et commencer leur industrialisation en France.