Nice, candidate au patrimoine mondial de l’UNESCO

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.

Publié 13/01/2020

Le Ministre de la Culture, Franc Riester, et le Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ont annoncé la candidature de la ville de Nice à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, comme « capitale du tourisme de riviera »

Nice, modèle de développement culturel, patrimonial et touristique

La Promenade des Anglais, le mont Boron, les collines de Cimiez et des Baumettes sont autant d’atouts qui font de la ville de Nice une candidate sérieuse, en lice pour devenir la « capitale du tourisme de riviera », classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La candidature met l’accent sur les caractéristiques de tourisme climatique et balnéaire de la ville, comme :
  • l’ancienneté de la fonction d’accueil touristique dès le XVIIIe siècle ;
  • l’exclusivité de cette fonction dans le développement de la ville jusqu’en 1960 ;
  • la continuité de cette vocation touristique pendant deux siècles (1760 – 1960) ;
  • le cosmopolitisme, dès l’origine, qui devient ensuite une vocation internationale.
Cette candidature sera examinée par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO lors de la session de juillet 2021.

Une ville avant-gardiste

C'est à Nice qu’est apparu, à la fin du XVIIIe siècle, un nouveau type d’urbanisme destiné à la villégiature d’hiver, puis, dans un second temps, au tourisme d’été. Entre mer et montagne, une ville nouvelle et cosmopolite s’est peu à peu développée entre 1760 et 1960, déterminée par la fonction de villégiature.
Ainsi, en raison de son échelle urbaine et de la diversité des strates de patrimoine qu’elle comporte, Nice constitue le modèle de référence de ville de riviera.

« Le dossier de Nice, que nous avons décidé de défendre cette année, est profondément original. Il s’agit de reconnaître la valeur patrimoniale d’un type d’urbanisme inédit : cosmopolite et orienté vers les loisirs. Ce qui s’est joué à Nice à partir de la fin du XVIIIe siècle, c’est l’invention d’une part importante de notre modernité. »

Franck Riester, ministre de la Culture

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