L’hôpital de Bergerac réduit sa voilure énergétique

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié 02/03/2023 Économies d'énergie

Comment diminuer sa facture énergétique ? Des éco-gestes du quotidien aux mesures les plus impactantes, découvrez les solutions apportées par l’hôpital de Bergerac.

Façade principale du centre hospitalier Samuel Pozzi à Bergerac
Fioul, gaz, ou électricité... L’énergie est au centre des stratégies mises en œuvre à l'hôpital. Elle est vitale de par les activités de soins prodiguées.
Le chauffage, l’eau chaude sanitaire, la climatisation, l’éclairage, l’alimentation électrique des appareils et des machines, le transport sont autant de postes nécessaires pour la qualité, l’efficacité et la sécurité des soins.
La question de l’optimisation des ressources énergétiques s’est déjà posée au centre hospitalier Samuel Pozzi de Bergerac (Dordogne) au moment de l’opération d’extension et de modernisation de l'établissement achevée en 2016 et avec, à la clé, un nouveau plateau technique comprenant notamment six salles d’opérations.

Des éco-gestes au quotidien

Dans un contexte où la tension énergétique mondiale se répercute sur le prix des énergies, la question d'économiser celles-ci se pose de manière plus accrue.
Le centre hospitalier de Bergerac en a fait l'amer constat : « le budget de 600 000 euros/an consacré à l’énergie va être doublé l’an prochain », a déjà calculé Mathieu Labat, son directeur, qui a mis en place un plan de sobriété énergétique volontariste en collaboration avec toutes ses équipes.
Aux commandes de ce plan de sobriété sont les « ambassadeurs de la transition écologique » qui, au sein de l'hôpital, sont chargés de promouvoir et de sensibiliser aux éco-gestes : éteindre les lumières, les ordinateurs et tous les appareils non utilisés, fermer les portes et les fenêtres… 

Des mesures structurelles impactantes

S'il n'existe pas de petites économies, l'hôpital n'en est pas moins un important consommateur d’énergie.
C'est pour cette raison qu'« il faut avoir une politique et un programme ambitieux pour la maîtrise de la consommation d’énergie », analyse Mathieu Labat.
Dans son viseur, plusieurs secteurs importants et gros consommateurs d'énergies : le plateau technique et les blocs opératoires, le chauffage, l'eau chaude sanitaire et l'éclairage, tout comme le parc automobile.
Découvrez les solutions de l'hôpital de Bergerac pour économiser l'énergie

Le chauffage

La réflexion sur le chauffage a permis environ 30 % d'amélioration énergétique. Comment ? En optimisant la température des différentes pièces : les locaux techniques sont à 17 °C, les bureaux à 19  °C et les chambres à 21 °C.
Les températures sont constamment vérifiées par un système de thermostats automatiques géré par un système de « gestion technique centralisé », entièrement informatisé.

Un degré de moins fait baisser de 7 % la facture de chauffage.

Mathieu Labat

  • Directeur du centre hospitalier de Bergerac

Le système de soufflerie

Le système sophistiqué de soufflerie, énergivore lui aussi, permet de maintenir les blocs opératoires au rang de « salles propres » aux normes strictes sanitaires ISO 5.
Pour gagner en sobriété, un système de « veille » a été mis en place pour diminuer la soufflerie entre 18 et 6 heures du matin. La soufflerie reprend vie le matin, automatiquement, en quelques minutes. 
Et, en cas d'urgence, le bloc peut recouvrer ses fonctions quasi instantanément par un bouton-poussoir.
Le gain d'énergie de cette veille est de 50 %.

L'éclairage à basse consommation

Avec 35 % de la consommation électrique, l'éclairage est également un gros poste de consommation.
Le changement progressif en ampoule basses consommation (LED) va conduire à « un gain de l'ordre de 25 % », selon les précisions d'Éric Del Campo, technicien hospitalier au service technique et travaux.

Un parc automobile moins énergivore

Un éclairage qui sera aussi en berne entre minuit et 5 heures du matin sur le parking de l'hôpital, où stationne désormais un parc automobile composé de 50 % de nouveaux véhicules hybrides permettant d'abaisser la consommation en carburant de 50 %.
Une grande partie de ces investissements a pu être réalisée avec le soutien financier du Plan France relance et de l'Union européenne.

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