Formation, emploi, aides : comment valoriser les compétences des jeunes ?

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié 15/07/2021

A l’occasion de la journée mondiale des compétences des jeunes, tour d’horizon des mesures mises en place pour les valoriser afin de guider les jeunes vers la formation et l’emploi.

Depuis le début de la crise sanitaire, le Gouvernement multiplie les initiatives pour accompagner les jeunes, face à la crise..
À l’occasion de la journée mondiale célébrée ce 15 juillet , retour sur les différentes mesures mises en œuvre en direction des « enfants de la République ».

1 jeune, 1 solution

Lancé à l’été 2020 avec un investissement de plus de 9 milliards d’euros, le plan « 1 jeune, 1 solution » a pour ambition d’aider chaque jeune à trouver un emploi, une formation, un apprentissage ou un parcours d’insertion adapté à ses besoins.
Pour cela, il propose de nombreux dispositifs et outils à destination des jeunes et des entreprises : • aides à l’embauche pour le recrutement d’alternant ; • ormations aux secteurs stratégiques de la relance ; • parcours d’insertion sur mesure ; • aides financières aux jeunes en difficulté ; • un site internet, 1jeune1solution.gouv.fr sur lequel 350 000 offres d’emploi, 50 000 offres de job d’été et 20 000 offres de stage sont disponibles. Après un an,plus de 2 millions de jeunes ont déjà trouvé une solution.

1 jeune, 1 mentor

Annoncé par le président de la République le 1er mars 2021 dans le cadre de l’agenda en faveur de l’égalité des chances et du plan « 1 jeune, 1 solution », l e dispositif « 1 jeune, 1 mentor » vise à accroître le nombre de jeunes qui bénéficient de l’accompagnement d’un mentor (étudiant, professionnel en exercice, retraité…), pendant leur parcours scolaire, dans leurs choix d’orientation ou en phase d’insertion professionnelle.
Le mentor met à disposition son expérience et ses réseaux, à raison de quelques heures par mois, avec une ambition : aider le mentoré à améliorer des compétences ou capacités qui lui permettront de se sentir plus à l’aise ou plus autonome pour avancer dans la vie. Le président de la République a fixé un objectif de 100 000 jeunes suivis dès 2021, soit un triplement par rapport à 2020 avant un passage à 200 000 en 2022.
Un budget de 30 millions d'euros est mobilisé cette année pour soutenir les associations et les entreprises engagées dans le mentorat et les accompagner dans sa montée en puissance..

Plan d’investissement dans les compétences (pic)

Lancé en 2018, l e PIC est un plan sur 5 ans doté d’un budget de 15 milliards d’euros. Parmi ses objectifs, il vise à former deux millions de demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés et de jeunes éloignés du marché du travail.
Le PIC, qui conjugue l’effort de l’État et des Régions, soutient la formation aux emplois d’aujourd’hui et aux métiers de demain. L’ambition est de permettre aux jeunes d’acquérir leur premier sésame pour la vie professionnelle, tout en répondant aux besoins stratégiques et d’avenir de l’économie.

Garantie jeunes

Mise en œuvre par les missions locales, la Garantie jeunes s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en étude.
Pour favoriser leur insertion dans l’emploi, ils sont accompagnés durant plusieurs mois par un conseiller d’une mission locale de manière intensive et collective, en bénéficiant par exemple de mises en situation professionnelle.
Cet accompagnement ouvre droit à une allocation forfaitaire mensuelle pour sécuriser le quotidien (transports, logement, téléphone, etc.), pouvant aller jusqu’à 497,50 €.
Après 100 000 entrées en 2021, 200 000 entrées dans le dispositif sont prévues en 2022

5 000 places de bts supplémentaires

Avec 93,8 % admis, la session de juin 2021 du baccalauréat a permis à 687 200 candidats de devenir bacheliers.
Pour répondre à leurs demandes de formation, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ont décidé la création de plus de 5 000 places supplémentaires en BTS et formations de type FCIL (Formation Complémentaire d'Initiative Locale).

Les commissions d’accès à l’enseignement supérieur (caes)

Depuis le 2 juillet 2021, une commission d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) est mise en place dans chaque académie. Son rôle est d’accompagner les candidats Parcoursup qui n’ont pas reçu de proposition d’admission et souhaitent s’inscrire dans l’enseignement supérieur à la rentrée.
Les candidats peuvent solliciter la CAES de leur académie en cliquant sur le bouton « Je sollicite la CAES » dans leur dossier Parcoursup. En 2020, 35 000 candidats ont saisi la CAES et ont reçu une proposition d’admission.

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