Fin des néonicotinoïdes : l'État accompagne la filière betterave-sucre

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié 24/01/2023

Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a réuni les professionnels de la filière afin de construire un plan d’action adapté qui garantisse la pérennité de la filière française de betterave-sucre.

Un champ de betteraves sucrières.
À la suite de la décision de la la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), la France a annoncé lundi 23 janvier 2023 qu'elle n'autorisera plus par dérogation les néonicotinoïdes pour protéger les semences de betteraves sucrières qui doivent être plantées en mars.
Pour répondre aux inquiétudes légitimes des planteurs, sucriers et semenciers sur la campagne des semis de mars 2023, l’État accélère le déploiement d’alternatives aux néonicotinoïdes, et accompagnera la filière betterave-sucre.

Un plan d'action adapté

Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a réuni dès le 23 janvier les professionnels de la filière afin d’échanger avec eux sur la situation.
Au programme, également, la construction d'un plan d’action adapté qui garantisse la pérennité de notre filière française.
Ce plan de soutien, qui sera précisé dans les prochains jours, s'appuiera notamment sur les engagements suivants : 
  • dès la campagne 2023, et en liaison avec les professionnels, de nouveaux itinéraires techniques visant à protéger les betteraves, plantées cette année, seront élaborés ;
  • en parallèle, toutes les solutions immédiatement disponibles issues des projets du plan national de recherche et d’innovation, notamment les plantes compagnes, seront déployées et accélérées à l’horizon des semis 2023, sur le plus de surface possible. Le choix sera laissé aux agriculteurs de déployer ces outils. Le programme de recherche sera également accéléré et les ressources nécessaires à la gestion des projets seront augmentées ;
  • la France s’assurera de l’homogénéité de l’application de la décision de la la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) au sein de tous les pays de l’Union européenne afin d’éviter toute distorsion préjudiciable à la filière française ;
  • la France va déclencher une clause de sauvegarde auprès de la Commission européenne afin de s’assurer que les semences importées en 2023 ne puissent pas être traités avec des néonicotinoïdes ;
  • En 2023, l’État mettra en place un accompagnement financier pour soutenir les planteurs, mobilisable en cas de pertes de rendements liés à la jaunisse. Cette aide, dont les éléments techniques devront être définis rapidement, a vocation à sécuriser les planteurs et les industriels dans cette transition.

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