Commémoration de Liévin : "Le monde ouvrier a fait avancer l'Histoire"

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 27/12/2014

Le Premier ministre a assisté, le 27 décembre, à la commémoration du 40e anniversaire de la catastrophe minière de Liévin (Pas-de-Calais). Il a rendu un hommage appuyé au monde ouvrier qui a contribué à "bâtir la France".

Il y a 40 ans, le 27 décembre 1974, un coup de grisou a emporté 42 hommes qui travaillaient dans la fosse des Six-Sillons à Liévin. C'est la plus grande catastrophe minière en France d’après-guerre.

Pour le Premier ministre, rendre hommage à la mémoire des victimes c’est accomplir "un devoir envers tous les ouvriers des mines qui, durant près de trois siècles, ont fait de la France une grande nation industrielle". "Nous sommes infiniment redevables à ce peuple de la mine", a-t-il ajouté.

Ce sont également les 6 millions d’ouvriers français que Manuel Valls a salués en rappelant leur place centrale dans le destin de la Nation. "Le monde ouvrier a fait avancer l’Histoire. A travers sa participation au dessein économique de notre pays, bien sûr. A travers, surtout, la prise de conscience de lui-même, ses luttes syndicales, sociales, politiques", a-t-il affirmé.

Et d'ajouter : "La gauche française, le socialisme, le syndicalisme se sont construits avec ces combats". Les ouvriers ont "pris toute leur part aux progrès économiques et sociaux" et "bâti la France", a-t-il poursuivi. François Mitterrand avait, lui aussi, assisté en 1994 à la commémoration du 20e anniversaire de la catastrophe.

Manuel Valls a également rappelé que le combat pour les droits sociaux n’est pas encore achevé. Nombreux sont les ouvriers qui "travaillent encore dans des conditions pénibles et parfois dangereuses". C'est notamment pour eux, a expliqué le Premier ministre, que "le compte pénibilité est une avancée majeure". Ce dispositif, porté par le Gouvernement, permet aux salariés exposés à des facteurs de pénibilité de cumuler des points afin de se former, de terminer une carrière à temps partiel ou de partir plus tôt à la retraite.