Accompagner les agriculteurs dans les transitions nécessaires de leurs pratiques

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié 27/02/2023

La Première ministre Élisabeth Borne était au Salon de l'agriculture le 27 février 2023, où elle a témoigné de son soutien aux agriculteurs, engagés pour offrir à tous une alimentation de qualité et respectueuse de l'environnement.

Ce salon, c'est chaque année l'occasion de mettre en lumière les savoir-faire de nos agriculteurs.

Élisabeth Borne au Salon inernatinal de l'agriculture

  • Première ministre
Élisabeth Borne au salon international de l'agriculture

La Première ministre était en visite au Salon international de l'agriculture

Élisabeth BORNE

Je suis très heureuse de passer la journée au Salon de l’agriculture avec le ministre de l’Agriculture Marc FESNEAU. Ce salon, c'est chaque année l'occasion de mettre en lumière les savoir-faire de nos agriculteurs. Et ces savoir-faire sont très divers, comme on peut le voir ici. C'est aussi l'occasion d'écouter leurs préoccupations et évidemment la question de la sécheresse très précoce que l'on connaît cette année. La question aussi de l'interdiction de certaines molécules dans les prix phytosanitaires. Peut-être ces sujets ont évidemment été au cœur de nos échanges sur la question de la sécheresse avec le ministre de la Transition écologique a réuni aujourd'hui des préfets. Moi, je… sur la base de leurs remontées, j'activerai une cellule d'anticipation dès le mois de mars pour se préparer au mieux aux prochains mois et en tenant compte effectivement de la sécheresse des derniers mois, des nappes qui ne sont pas au niveau habituel. Et puis, plus globalement, nous sommes en train de travailler et j'annoncerai là encore dans le courant du mois de mars, un plan global sur l'eau autour de la sobriété et puis, de l'accompagnement de chacun dans les changements de pratiques. Donc ça, c'est sur ces enjeux de sécheresse. Et puis, je viens aussi d'échanger avec les acteurs de la filière, que ce soit effectivement les agriculteurs, les instituts de recherche, l'INRAE, sur la nouvelle façon avec laquelle nous allons aborder la question des produits phytosanitaires. Il y a eu beaucoup d'émotion suscitée par l'interdiction récente d'un certain nombre de molécules. Il faut qu'on change d'approche, on anticipe mieux. On connaît les molécules dont on attend le renouvellement dans les prochaines années. Sur les produits les plus sensibles, il faut qu'on accélère la recherche. On consacre davantage de moyens pour chercher des alternatives, à la fois des alternatives chimiques, mais aussi accompagner des changements de pratiques. Et donc, c'est cette nouvelle approche plus d'anticipation, plus d'innovation et plus d'accompagnement que les ministres, le ministre de l'Agriculture, le ministre de la Transition écologique et la ministre de la Recherche vont travailler pour présenter notre nouvelle stratégie sur les phytosanitaires là encore dans les prochains mois. Voilà.

 

Journaliste

Madame la Première ministre, je voulais savoir si sur la question des engrais importés chimiques, nous, on revient de Tunisie à Gabès, où la fabrication d'un engrais provoque un scandale environnemental et sanitaire dans la Méditerranée. Ça fait 50 ans que ça dure. La France le sait. Pourquoi on n'arrête pas d'importer ces engrais ?

 

Élisabeth BORNE

Alors, vous savez que, à fortiori, avec la crise ukrainienne, l'augmentation du prix des engrais, on veut accélérer pour utiliser moins d'engrais chimiques, pour chercher des alternatives et c'est bien tout le sens aussi de l'action du ministre dans ce domaine.

 

Journaliste

Est-ce que vous allez annoncer des aides pour les agriculteurs qui utilisent des produits (inaudible) ?

 

Élisabeth BORNE

Alors bien évidemment, et c'est le cas notamment sur les néonicotinoïdes, vous savez que tous les producteurs de betteraves peuvent être inquiets. C'est important qu'ils ne se détournent pas de ces productions, y compris pour la filière aval. Et le ministre a eu l'occasion d'annoncer que, bien évidemment, on accompagnerait en cas de difficultés les producteurs de betteraves.

 

 

Accompagnée de Marc Fesneau, la Première ministre a évoqué, avec les acteurs de la filière sur place, les préoccupations actuelles des agriculteurs, notamment la sécheresse et l'arrêt de l'utilisation de certains produits phytosanitaires.

Elle a annoncé que le Gouvernement mettra en place un plan global sur l'eau au mois de mars ainsi qu'une cellule d'anticipation sur les problèmes liés à la sécheresse, tout en souhaitant que la France s'engage davantage dans la recherche pour accompagner les changements de pratiques qui s'imposent. 

C'est cette nouvelle approche : plus d'anticipation, plus d'innovation et plus d'accompagnement que les ministres (...) vont travailler pour présenter notre nouvelle stratégie sur les phytosanitaires dans les prochains mois.     

Élisabeth Borne au Salon international de l'agriculture

  • Première ministre

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