Tous mobilisés contre l'insécurité routière

Mis à jour le 15 janvier 2018

A l'occasion du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), du 9 janvier 2018, le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures fortes pour faire baisser la mortalité sur les routes. Ce plan vise à refaire de la sécurité routière un enjeu national de première importance.

CISR9 janvier 2018Le Comité interministériel de la sécurité routière, réuni le 9 janvier 2018 par Édouard Philippe a annoncé plusieurs mesures. Unique objectif : "sauver toujours plus de vies chaque années sur les routes", a déclaré le Premier ministre.
De quoi s'agit-il ?

Pourquoi ?

Après une baisse continue de la mortalité routière depuis  1970, celle-­ci a connu trois années consécutives de hausse de la mortalité routière : 3,4 % en 2014, 2,2 en 2015, 0,5% en 2016. L'année 2017 marquera encore une stagnation. La route reste la première cause de mort violente du pays : 9 morts et 65 blessés graves par jour en 2016. L’année 2017 confirme cette tendance.

Aujourd'hui, la vitesse reste la première cause des accidents mortels en France (31 %), suivie de l’alcool, puis des stupéfiants (19 % et 9%). Le réseau routier sur lequel les accidents mortels sont les plus fréquents est celui des routes à double sens sans séparateur central (55% de la mortalité routière).

Pour diminuer la mortalité sur les routes, le Gouvernement reste totalement mobilisé : "il est devoir du Gouvernement de se saisir pleinement du sujet et de prendre tous les mesures nécessaires pour qu'il y ait moins d'accidents sur les routes. Notre seul et unique objectif, c'est de sauver toujours plus de vies chaque année sur les routes", a affirmé Édouard Philippe, au cours du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR).
 
Où en est-on ?
  • 9 janvier 2018 : Comité interministériel de la sécurité routière