Photo d'une enseignante entourée de quelques élèves de CM1 dans sa classe.

Plus de moyens pour une école exigeante

Mis à jour le 1 juin 2021

Tenir la promesse républicaine de la réussite éducative pour tous, tel est l'enjeu de la refondation de l'école, concrétisée par la loi du 8 juillet 2013. Plus de postes, plus de moyens, c'est le cas en cette rentrée 2016, ce sera aussi le cas en 2017, dernière rentrée du quinquennat, avec un budget pour l'enseignement scolaire qui s'élèvera à 2 milliards et 150 millions d'euros, chiffre inédit.

Contenu publié sous la présidence de François Hollande du 15 mai 2012 au 15 Mai 2017
Loi8 juillet 2013La loi pour la refondation de l'Ecole concrétise les projets du président et fixe des objectifs en matière d’élévation du niveau de connaissances de tous les enfants, de réduction des inégalités sociales et territoriales et de baisse du nombre de sorties du système scolaire sans qualification.
Réforme de l'évaluation janvier 2015Lancement de la nouvelle politique de l'évaluation des élèves.
MaternelleRentrée 2015Entrée en vigueur des nouveaux programmes de l'école maternelle et de l'enseignement moral et civique.
Réforme des Programmes 18 septembre 2015Le Conseil supérieur des programmes a engagé depuis plusieurs mois une refonte globale des programmes scolaires. Il a remis, le 18 septembre 2015, son projet des nouveaux programmes scolaires pour les cycles 2,3 et 4.
-3 ans 4 avril 2016Najat Vallaud-Belkacem et Laurence Rossignol mobilisent tous les acteurs pour réussir le développement de la scolarisation des moins de 3 ans. L’accueil des tout-petits est progressivement assuré dans les écoles maternelles des 1 089 réseaux d’éducation prioritaire, avec pour objectif de scolariser 30% des enfants de moins de 3 ans dans les zones défavorisées d’ici 2017. Cet objectif de scolarisation a été porté à 50% des enfants de moins de trois ans scolarisés en REP+ (réseaux d’éducation prioritaire renforcés) lors du comité interministériel « égalité et citoyenneté » du 6 mars 2015.
Journées2 et 3 mai 2016Les Journées de la refondation de l'École de la République se déroulent les 2 et 3 mai à Paris. Elles réunissent près de 2 000 acteurs de l'éducation et 70 intervenants. Au programme : des débats et échanges autour de la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École de la République du 8 juillet 2013 et de ses quatre piliers : la réussite scolaire pour tous, un système éducatif juste et efficace, les élèves au cœur de la refondation, des personnels formés et reconnus. Ces journées sont ouvertes par Vincent Peillon, Benoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem et clôturées par le Premier ministre.
devenir enseignant3 mai 2016Le site internet www.devenirenseignant.gouv.fr vise à mieux répondre aux enjeux de recrutement des enseignants et à rationaliser l’information en ligne qui leur est destinée. Il sera par la suite complété par un compte Twitter dédié et une chaîne vidéo.
Revalorisation 31 mai 2016Najat Vallaud-Belkacem a présenté de nouvelles mesures de revalorisation et de déroulement de carrière qui concerneront, progressivement d’ici à 2020, l’ensemble des enseignants et des personnels d’éducation. Leurs salaires seront revalorisés, pour un montant d'un milliard d’euros d’ici à 2020, dont la moitié dès 2017.
Socle communRentrée 2016 Entrée en vigueur du socle commun de connaissances, de compétences et de culture organisé en 3 cycles d'enseignement et des nouveaux programmes d'enseignement de l'école élémentaire et du collège (Bulletin officiel spécial n°11 du 26 novembre 2015). Cycle 1, cycle des apprentissages premiers, couvre la petite, moyenne et grande section de maternelle, Cycle 2, cycle des apprentissages fondamentaux : CP, CE1, et CE2, Cycle 3, cycle de consolidation : CM1, CM2 et classe de 6ème, Cycle 4, cycle des approfondissements : classes de 5ème, 4ème et 3ème.
De quoi s'agit-il ?

2016 : L'Éducation est encore le 1er budget de l'État

La rentrée scolaire 2016-2017 est l'occasion de poursuivre les objectifs fixés par le quinquennat en matière d'éducation. Najat Vallaud-Belkacem a fait un point, le 29 août 2016, sur les trois grands axes de la refondation de l’École.
 
  • 60 000 postes créés dans l'Éducation
Le Gouvernement s’est engagé à créer 60 000 postes dans l’éducation dont 54 000 dans l’éducation nationale d’ici à 2017 au titre de l’enseignement scolaire. Engagée dès la rentrée 2012, la refondation de l’École a déjà permis sur la période 2012-2016, la création de 42 338 emplois dans l’éducation nationale. Conformément aux engagements, les 60 000 postes seront donc atteints avec le projet de loi de finances 2017.
 
  • Des enseignants formés
La formation des personnels est toujours primordiale pour l’année scolaire 2016-2017. Elle s'organise selon deux axes majeurs :
→ la poursuite du travail engagé depuis 2013 au profit d’une formation initiale repensée dans le cadre des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (Espe), pour une professionnalisation renforcée ; 
→ l’expérimentation, réalisée en 2015-2016 avec succès en Guyane et à Créteil, d’une première année du master « métier de l’enseignement, de l’éducation et de la formation » (Meef) en alternance sera progressivement étendue, avec à la rentrée 2017, dans les académies d’Amiens, Reims et Versailles.
 
Par ailleurs, le plan de formation, engagé en 2015-2016 (pour la mise en place de la réforme du collège, des nouveaux programmes et du plan numérique), a permis de préparer la mise en œuvre de la réforme de la scolarité obligatoire. Ce plan sera consolidé, pour l’année qui s’ouvre, par un accompagnement soutenu des équipes pédagogiques. Le budget de la formation continue sera porté à 99 millions d’euros  en 2017 permettant notamment de renforcer la formation dans le premier degré.
 
  • Des personnels mieux rémunérés
La modernisation des métiers de l’éducation nationale a été engagée dès 2012 : 15 groupes de travail ont été mis en place avec les organisations syndicales sur les différents métiers et parcours professionnels des personnels de l’éducation nationale. Ces chantiers ont abouti à la modernisation des missions des personnels.
→ L’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (Isae) est portée à 1200 euros pour les enseignants dans le premier degré dès septembre 2016.
Par ailleurs, dans le cadre du protocole Parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) dans la fonction publique, la rénovation et la revalorisation des carrières des personnels du ministère sont engagées, à partir du 1er janvier 2017.
 

12 infos à connaître sur la #Rentrée2016

Mise en œuvre de la réforme du collège, application des nouveaux programmes, déploiement du plan numérique ou rémunération des ens... [Lire la suite]

lundi 29 août 2016

#SécuritéECOLES

Le contexte de menace terroriste impose une vigilance renforcée, et la sécurisation des établissements scolaires reste à ce titre une priorité absolue du Gouvernement.

Lors d'un déplacement à l'école de gendarmerie de Tulle, en Corrèze, le vendredi 13 janvier 2017, la ministre de l'Éducation nationale a fait un point d'étape sur la sécurité des écoles, des collèges et des lycées, après avoir assisté à une présentation du module de formation à la gestion de crise proposé aux personnels de l'Éducation nationale.

De nombreuses mesures pour renforcer la sécurité des écoles, des collèges et des lycées ont été prises avec, notamment, les circulaires de novembre 2015 et l’instruction du 29 juillet 2016. Pour protéger élèves, enseignants et personnels, une stratégie d’ensemble, cohérente a été déployée et repose sur trois piliers : anticiper, sécuriser et savoir réagir.
 

Sécurité dans les établissements scolaires : anticiper, sécuriser, savoir réagir

Une semaine avant la rentrée scolaire, le 1er septembre prochain, Najat-Vallaud Belkacem, Bernard Cazeneuve et Stéphane Le Foll on... [Lire la suite]

mercredi 24 août 2016

Le recrutement et la formation : la poursuite de la professionnalisation

 

Depuis de nombreuses années, le métier d'enseignant souffre d'un manque de considération. Mais depuis la rentrée 2013, la crise de la vocation qui faisait chuter le nombre de candidats a été enrayée notamment par la remise en place d'une véritable formation dans les Écoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espe). Elles forment l'ensemble des futurs enseignants et conseillers principaux d'éducation en leur proposant une entrée progressive dans le métier.

Les 32 Espe de métropole et d’Outre-mer accueillent des publics multiples : étudiants, lauréats des concours de l’enseignement, enseignants en poste, professionnels en reconversion. Ces publics sont pris en charge par des formateurs : enseignants-chercheurs, enseignants des premier et second degrés, maîtres formateurs, inspecteurs, représentants d’associations partenaires de l’École… Le nouveau site www.devenirenseignant.gouv.fr informe largement sur les métiers du professorat et de l’éducation, les parcours de formation, les enjeux du métier, les conditions de recrutement et les évolutions de carrière.

Deux années d’études après une licence sont nécessaires pour obtenir le master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) dont la formation alterne des périodes de cours et des stages. Cette formation de qualité attire de plus en plus de candidats :  +3,8 % d’inscrits (rentrée 2014) en première année du master métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (Meef) (+2,3 % sur les autres masters). 10 000 emplois d'avenir professeurs ont également été créés pour permettre au métier d'enseignant de redevenir pleinement un levier de la promotion républicaine.

La formation en Espe fait une large place aux apprentissages fondamentaux sur la laïcité, à l’animation des débats et aux usages des médias. La formation au numérique est aussi un enjeu afin les futurs enseignants anticipent au mieux l’évolution des nouvelles technologies.

En 2015, un effort exceptionnel est fait en faveur de la formation continue afin qu'aucun professeur ne soit privé de formation. En 2016, le budget de la formation continue s'élèvera à 72 millions d'euros alors que la précédente majorité ne lui avait alloué en 2012 que 41 millions d'euros.

Depuis 2012, les  professeurs des écoles ont été revalorisés grâce à la rémunération de l'année de stage en Master 2, la mise en place d'une indemnité de 400 euros par an et l'amélioration de la carrière avec un accès facilité à la hors classe. A noter : qu'un professeur des écoles ayant débuté en 2012 gagnera 85 000 euros de plus pendant sa carrière, voire près de 100 000 euros s'il a exercé plusieurs année en éducation prioritaire.
 

de nouveaux objectifs pour la rÉussite de tous

 

1. De nouveaux programmes

Le Conseil supérieur des programmes a engagé depuis plusieurs mois une refonte globale des programmes scolaires. Il a remis, le 18 septembre 2015, son projet de programmes. Ce projet établit des cycles de 3 ans et fixe ce que les élèves doivent avoir acquis au terme des différentes périodes de leur scolarité obligatoire : maternelle (cycle 1), du CP au CE2 (cycle 2), du CM1 à la 6e (cycle 3) et de la 5e à la 3e (cycle 4).

Reposant sur une conception nouvelle, ces nouveaux programmes ne sont plus la simple juxtaposition de programmes disciplinaires annuels imposant aux professeurs les contenus, les démarches, les méthodes et les progressions, visant un élève abstrait. Ils s’inscrivent dans un projet global, s’adressant à tous les élèves, plus attentif à la diversité de leurs rythmes d’acquisition et faisant davantage confiance à la personnalité des enseignants. La nouvelle architecture des programmes permet notamment durant :
  • le cycle 2 de mettre en place des apprentissages progressifs et exigeants. Les élèves seront désormais évalués en français et en mathématiques au début du CE2 ;
  • le cycle 3 consolide les apprentissages fondamentaux qui ont été engagés au cycle 2 et permet une meilleure transition entre l’école primaire et le collège en assurant une continuité et une progressivité entre les trois années du cycle ;
  • le cycle 4 a pour mission essentielle de construire chez les élèves un niveau de maîtrise au moins satisfaisant dans chacun des cinq grands domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
Une étape importante de la refondation pédagogique de l’École est la mise en œuvre, à la rentrée 2015, du nouveau programme de l’école maternelle. En créant un cycle unique pour l'école maternelle, la loi de refondation de l'École souligne sa place fondamentale comme première étape pour garantir la réussite de tous les élèves au sein d'une école juste pour tous et exigeante pour chacun. La mission principale de l'école maternelle est de donner envie aux enfants d'aller à l'école pour apprendre, affirmer et épanouir leur personnalité. Ce temps de scolarité spécifique permet d’établir les fondements éducatifs et pédagogiques sur lesquels s’appuient et se développent les futurs apprentissages des élèves. Pour accompagner la mise en œuvre du programme, le ministère met à la disposition des enseignants un ensemble de ressources pédagogiques.

Publié au Bulletin officiel du 26 mars 2015, le nouveau programme de l'école maternelle prévoit 5 domaines d'apprentissage :
  • Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions
  • Agir, s'exprimer, comprendre à travers l'activité physique
  • Agir, s'exprimer, comprendre à travers les activités artistiques
  • Construire les premiers outils pour structurer sa pensée
  • Explorer le monde
Les programmes pour l'école élémentaire et le collège  seront amendés après une consultation des enseignants et se mettront progressivement en œuvre. À partir de la rentrée 2016, le nouveau socle commun s’articule en 5 domaines de formation définissant les connaissances et les compétences qui doivent être acquises à l’issue de la scolarité obligatoire :
  • les langages pour penser et communiquer,
  • les méthodes et outils pour apprendre,
  • la formation de la personne et du citoyen,
  • les systèmes naturels et les systèmes techniques,
  • les représentations du monde et l’activité humaine.
Pour la première fois, les moyens d’accès à l’information et à la documentation, les langages numériques, la conduite de projets individuels et collectifs, sont identifiés comme devant faire l’objet d’un enseignement explicite.
 

2. Développer la scolarisation des enfants de moins de 3 ans

Aujourd'hui, l’insuffisance de la maîtrise de la langue est la source principale des inégalités entre les enfants. C'est pourquoi la loi du 8 juillet 2013 réaffirme le rôle déterminant de l'école maternelle en matière de prévention des difficultés scolaires avec l’amplification de l’accueil des enfants de moins de trois ans (plus de 900 classes spécifiques nouvelles depuis 2012). Or le taux de scolarisation à l'école maternelle a fortement chuté, entre 2001 et 2012, en raison de suppressions massives de postes : il est passé de 35%  à seulement 11%.

L'accueil de ces très jeunes enfants sera poursuivi avec pour objectif de long terme de scolariser progressivement 30% d'entre eux, en priorité dans les secteurs de l'éducation prioritaire, les secteurs ruraux isolés et les régions d'Outre-Mer. Cet objectif de scolarisation a été porté à 50% des enfants de moins de trois ans scolarisés en REP+ (réseaux d’éducation prioritaire renforcés) lors du comité interministériel Égalité et citoyenneté du 6 mars 2015.

93 600
c'est le nombre d'enfants de 2 ans qui fréquentent l'école
80% d'entre eux sont accueillis dans le public. Ils sont en moyenne 6 dans des classes de double niveau très petite section et petite section.

De la rentrée 2012 à la rentrée 2015, ce sont plus de 1 100 classes spécifiques ouvertes à l'accueil des moins de 3 ans et avec près de 25 000 places déjà été créées. Après une augmentation en 2013, le taux de scolarisation à 2 ans a continué à se renforcer en éducation prioritaire. Dans les nouveaux réseaux (REP et REP+), 19,3% des enfants de deux ans sont scolarisés à la rentrée 2015, soit un taux deux fois plus important qu’hors éducation prioritaire (9,8 %). Ce taux atteint 22,2% en REP+.
 

3. « Plus de maîtres que de classes » pour prévenir et remédier à la difficulté scolaire

Le dispositif  « plus de maîtres que de classes » a pour but de renforcer l'encadrement des élèves dans les zones les plus fragiles et d'accompagner la mise en place d'organisations pédagogiques innovantes, favorisant la réussite scolaire des élèves. Le dispositif dispose de 500 emplois supplémentaires. La présence d'un maître supplémentaire au sein de l'école permet de mieux prévenir la difficulté scolaire et d'y remédier en privilégiant le travail en petits groupe

A noter : le dispositif « plus de maîtres que de classes » ne se substitue pas au travail assuré par les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased), qui a toute sa pertinence pour les élèves en grande difficulté scolaire.
 

4. De nouveaux rythmes scolaires

La réorganisation des emplois du temps des élèves participe également de la volonté de favoriser la réussite de tous les élèves. Avec la semaine de 4,5 jours, la matinée de plus d'enseignement permet de placer les apprentissages fondamentaux aux moments où les élèves sont les plus concentrés.
 
Depuis 1989, Lionel Jospin, alors ministre de l’Éducation nationale, avait accordé une indemnité de 1200 euros aux enseignants du second degré sans l’étendre à ceux du premier degré. En 2013, un rééquilibrage avec une indemnité de 400 euros pour les enseignants du primaire a été mise en oeuvre. En clôture de la Journée de la Refondation de l'école, le Premier ministre a annoncé que l’indemnité sera portée, dès la rentrée 2016, à 1 200 euros par an, pour être alignée sur celle des enseignants du second degré.
 

"Je crois profondément qu’il n‘y a pas de projet politique viable qui ne soit fondé sur l’éducation"

Manuel Valls a clôturé, le 3 mai 2016, les Journées de la refondation de l’école. La loi de refondation de l’école de la Républiqu... [Lire la suite]

mardi 3 mai 2016


 
Valoriser le travail de tous les personnels de l'Éducation nationale
La réflexion sur les métiers de l’Éducation nationale, qui concerne plus de 900 000 personnes, a fait l’objet d’un chantier sans précédent dès juillet 2013. Inscrites au budget, elles traduisent les priorités du ministère.

La priorité à l'école primaire est réaffirmée avec :  
  • La création d’une indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves de 400 euros pour tous les professeurs des écoles.
  • L’augmentation de 3 000 du nombre de promotions à la hors-classe.
  • Une rénovation du régime des décharges d’enseignement pour permettre aux directeurs d’école de consacrer davantage de temps à cette fonction. Depuis la rentrée 2014, les petites écoles de 3 classes ont droit à une décharge de rentrée de 4 jours, contre 2 jours précédemment. Depuis la rentrée 2015, les décharges sont améliorées pour les écoles à 8 et 9 classes.
  • Une majoration du régime indemnitaire des directeurs d’école, effective depuis la rentrée scolaire 2014 :+ 100 euros pour les directeurs d’école de 5 à 9 classes ; + 200 euros  pour les directeurs d’école de  1 à 3 classes ; + 400 euros pour les directeurs d’école de 4 classes.
  • Une reconnaissance financière des activités ou sujétions particulières des enseignants du 1er degré via la revalorisation de l’indemnité de fonctions des instituteurs et professeurs d’école maîtres formateurs qui est portée à 1 250 euros au lieu de 929 euros et la création d’une indemnité nouvelle pour les conseillers pédagogiques (1 000 euros).
A compter de la rentrée 2015, d’autres décisions concernent  le 2nd degré avec notamment : Enfin, le ministère contribue à la politique de justice sociale poursuivie par le Gouvernement qui se traduit par : 
  • La revalorisation des grilles de rémunération des agents de catégorie B et C (11 millions d’euros en 2015) et l’effort indemnitaire pour les mêmes agents (7,5 millions d’euros en 2014 consolidé en 2015).
  • La montée en charge de la majoration de rémunération à Mayotte de 10 à 20 % (7 millions d’euros en 2015).
  • La prise en compte des parcours antérieurs pour le reclassement des contractuels.
Consulter le dossier de presse : « Modernisation des métiers de l'Éducation nationale »
Pour en savoir + sur les dispositions spécifiques à l'Éducation prioritaire cliquez ici.


5. Vers une évaluation des élèves plus juste

Alors que trop d’élèves souffrent aujourd’hui des effets négatifs d’évaluations, une conférence nationale sur l’évaluation des élèves a été lancée en septembre 2014. L'objectif est de changer le rapport des élèves français à l’erreur en construisant une véritable politique de l’évaluation des élèves, au service des apprentissages et de la réussite de tous.

Suivant les recommandations de la conférence Najat Vallaud-Belkacem a présenté, le 30 septembre, un livret scolaire unique et uniforme sur l’ensemble du territoire. Ce livret sera consultable en ligne par les parents. L’application de saisie des notes et des appréciations, simple et ergonomique, est commune aux enseignants du premier et du second degré, du public et du privé. Par ailleurs, l’évaluation du brevet a été simplifiée, son obtention se fera sur la base du contrôle continu, sur la base du contrôle final et sur la base de compétences regroupées sous 8 items contre plus de 90 comme c’est le cas aujourd’hui. Une remise républicaine du diplôme sera également instaurée.

Pourquoi ?

Le parcours scolaire d’un enfant se joue pour beaucoup dans les premières années. L’école primaire est le lieu des apprentissages fondamentaux et aussi celui où les premiers retards apparaissent. A l’entrée au collège, 15% des élèves connaissent déjà des difficultés sévères ou très sévères.

Or, ces dix dernières années l'école française a souffert d’un sous-investissement marqué par une forte répercussion des inégalités sociales sur la réussite scolaire. La suppression de la formation initiale des enseignants et de nombreux postes dans le 1er et 2nd degrés (près de 80 000 emplois) a été également très préjudiciable à l'école. Et force est de constater que le système scolaire français reproduit les inégalités sociales : 20% des élèves quittent l'école sans diplôme.

Pour inverser la tendance, un effort particulier est réalisé en faveur de l’école primaire. C'est pourquoi dès avril 2012, le Gouvernement a décidé de lancer la refondation de l'école de la République, devenue effective un an plus tard avec la loi du 8 juillet 2013.
 
Grâce aux réformes engagées, tous les rouages de la réussite scolaire sont désormais en mouvement pour aider les enseignants à faire progresser leurs élèves.

Depuis 2012, l'école est redevenue une priorité.  Les moyens ont été augmentés là où c'était nécessaire. La création de 60 000 postes est engagée et sera achevée en 2017. Premier budget de la Nation, l’effort financier consacré à l’enseignement primaire et secondaire atteint, en 2016, 65 milliards d’euros.