Photo de Paris plage

La stratégie pour un tourisme français champion mondial

Mis à jour le 3 septembre 2021

La France est la première destination touristique au monde, mais n’est que 3e en termes de recettes. Pour faire du tourisme français le premier au monde, le Comité interministériel du tourisme à l'hôtel de Matignon, le 7 novembre 2016, a pris de nouvelles mesures pour que la France reste la destination préférée des touristes partout dans le monde. L’objectif reste d'en accueillir 100 millions d’ici à 2020.

Contenu publié sous la présidence de François Hollande du 15 mai 2012 au 15 Mai 2017
Assises du Tourisme26 novembre 2013Ouverture des Assises du tourisme
Contrats de destination16 décembreSignature des 11 premiers contrats de destination.
Rapport final11 juin 2015Laurent Fabius préside la réunion de conclusion du Conseil de promotion du tourisme. Au cours de l’année écoulée depuis les Assises du tourisme, ce conseil a auditionné un panel de 250 professionnels du secteur du tourisme et représentants des pouvoirs publics, afin d’établir une stratégie à l’horizon 2020. Parmi les 40 propositions du rapport général du conseil, Laurent Fabius en retient une vingtaine qu'il qualifie d'urgentes.
Promotion de la France 2 mars 2016Le 2 mars 2016, Jean-Marc Ayrault a réuni les professionnels du secteur du tourisme pour faire un point après les tragiques événements de novembre 2015. A cette occasion, il a présenté un plan de promotion de la destination France qui sera doté d’un budget de 2,5 millions d’euros. Parallèlement, une campagne sur internet et les réseaux sociaux, déployée sur 16 marchés stratégiques (en Europe, mais aussi dans des pays émergents et lointains), vise à relayer que la France est une destination sûre.
Rencontres du tourisme culturel16 décembre 20161eres rencontres du tourisme culturel. Objectif : développer le tourisme culturel sur l’ensemble de notre territoire national en mettant en synergie les acteurs de la culture et du tourisme.
De quoi s'agit-il ?

La France 1re destinAtion touristique mondiale

La France reste une nouvelle fois en 2015 la première destination touristique mondiale, avec un record de 84,5 millions de visiteurs étrangers. La fréquentation de visiteurs internationaux devrait même dépasser le cap des 85 millions si l'on intègre les départements et collectivités d'outre-mer.

L'enquête annuelle sur le tourisme international en France, du 8 avril 2016, confirme que la France demeure, en 2015, la première destination touristique mondiale. La France enregistre un record de 84,5 millions de visiteurs étrangers, soit +0,9% par rapport à 2014. L’objectif reste d'en accueillir 100 millions d’ici à 2020.

Les événements du 13 novembre à Paris et Saint-Denis ont limité la progression du nombre d'arrivées, en particulier dans la capitale. La fréquentation étrangère était en hausse de 1,8% sur les 3 premiers trimestres de l'année, mais elle a plongé de 3,1% au dernier trimestre. Paris a particulièrement souffert, avec une chute de 15% en novembre/décembre. L’Insee a confirmé que la fin de l'année avait subi l'impact des attentats, avec une chute de -6,3% des nuitées de touristes internationaux en novembre, et -16,5% en décembre. La plateforme d’investissements France développement tourisme permettra de mobiliser 1 million d'euros dès cette année, via la Caisse des dépôts et Bpifrance, pour promouvoir activement les atouts de la destination France

En novembre 2015, Jean-Marc Ayrault a réuni les professionnels du secteur pour présenter un plan de promotion de la destination France doté d’un budget de 2,5 millions d’euros. L’État y contribue à hauteur de 1 million d’euros. L’opérateur Atout France est chargé de sa mise en œuvre.
Il a par ailleurs insisté sur le lancement d'une campagne en ligne, ciblée sur 16 marchés stratégiques (en Europe, mais aussi dans des pays émergents et lointains), représentant 83% des séjours internationaux en France. Elle est destinée à rassurer les touristes étrangers inquiets.

REMISE DU RAPPORT DU CONSEIL DE PROMOTION du tourisme : la phase 2 est lancée

Un an après la mise en œuvre des 30 décisions des Assises du tourisme du 19 juin 2014, Laurent Fabius a fait un point sur l'état d'avancement de la stratégie qui vise à faire passer de 84 à 100 millions le nombre de visiteurs étrangers par an, et à redonner au tourisme français sa place de numéro 1 mondial. Plusieurs mesures sont prises pour améliorer de l’accueil et l’offre touristique. Lire la communication en conseil des ministres du 29 avril 2015.
 
 « Je pense que nous pouvons fixer un objectif simple et mobilisateur : le tourisme français doit être le premier du monde. »
Laurent Fabius
Ministre des Affaires étrangères et du Développement international

 

Le 11 juin 2015, à l'occasion de la réunion de conclusion du Conseil de promotion du tourisme, Laurent Fabius a présenté la stratégie à l’horizon 2020, rappelant que la plupart des décisions annoncées aux Assises du tourisme sont  déjà appliquées ou en cours d’application (les 11 contrats de destination, les 5 pôles d'excellence, les visas de moins de 48 heures pour les touristes chinois et indiens notamment, le nettoyage des autoroutes franciliennes, les SMS de bienvenue aux touristes chinois, etc.)
 
« La plupart des décisions annoncées l’an dernier (...) sont appliquées ou en cours d’application » - 11 juin 2015
En un an, la France est passée de la 7e à la 2e place mondiale dans le classement établi par le World Economic Forum concernant la compétitivité dans le secteur du tourisme, classement qui prend en compte l’action des pouvoirs publics.
Parmi les 40 propositions du rapport général du conseil, Laurent Fabius a endossé les mesures suivantes, qui relèvent du « carré du succès », ces quatre domaines essentiels dans lesquels notre tourisme doit encore progresser : le numérique, l’accueil, la formation, l’investissement ;
 
  •  L’amélioration de l’accueil, qui doit devenir une priorité nationale. Les mesures décidées concernent tant la préparation du voyage (faciliter l’obtention des visas, enrichir des contenus touristiques des médias globaux), que son bon déroulement (lancement d’une importante campagne de communication sur l’hospitalité des Français et des professionnels, facilitation des procédures de détaxe).
  • L’adoption d’une stratégie cohérente de promotion autour d’un nombre resserré de marques de destination dotées d’une notoriété mondiale, pour concentrer les efforts et les moyens financiers.
  • Le développement des technologies numériques. Cela passera par la refonte du portail de promotion touristique, la couverture par le très haut débit des principales zones touristiques, l’adoption d’un « citypass » dématérialisé en région Ile-de-France (avant l'Euro 2016), et par la clarification des relations contractuelles entre les acteurs traditionnels du secteur touristique et les professionnels du numérique. L’adoption de deux importantes mesures, le 10 juin, par l’Assemblée nationale, va dans ce sens (création d’un contrat de mandat entre les hôteliers et les grandes centrales de réservation, et suppression de la clause de parité tarifaire).
  • La valorisation des métiers du tourisme et le renforcement de la formation des professionnels, en mettant l’accent sur la maîtrise des langues étrangères, la qualité du service, le savoir-faire numérique et la culture générale. La création d’une conférence des établissements d’excellence est nécessaire pour améliorer la visibilité de l’offre de formation. La création d’une chaire de recherche consacrée au tourisme devrait contribuer à mieux fédérer les milieux académiques et professionnels du secteur. La formation en ligne sera développée.
  • La mise en place d’une stratégie d’investissement pour le tourisme, avec la création d’un fond d’investissement dédié. Il sera constitué, à l’automne, par la Caisse des dépôts et consignations. Par ailleurs, le troisième PIA comportera un volet dédié au tourisme, à la disposition des entreprises en 2016.
  • Le soutien aux initiatives mettant en avant la diversité des terroirs et produits. Les traditionnelles Journées du patrimoine deviendront les « Journées des patrimoines » intégrant désormais aussi notre patrimoine immatériel, en particulier notre gastronomie. En raison du succès de la première édition, l’opération « Goût de France » sera renouvelée en 2016. Un « classement des classements » gastronomiques sera lancé à l’automne pour introduire davantage de transparence dans les classements internationaux.

développer une offre touristique de qualité et diversifiée

  • Constituer cinq pôles d’excellence : le pôle « œnotourisme », le pôle tourisme de montagne, le pôle « écotourisme/slowtourisme », le pôle tourisme de savoir-faire (artisanat, luxe), et le pôle tourisme urbain/nocturne. Ces pôles visent à développer et accroître la visibilité de l’offre touristique française à l’international sur certaines thématiques à fort potentiel.
  • Financer ces filières d’excellence par le Programme investissement d'avenir. Ce Programme, mis en œuvre par le Commissariat général à l’investissement, a pour but de financer des priorités telles que l’innovation ou la compétitivité de nos entreprises. Le tourisme, qui constitue l’une de nos filières d’excellence et d’innovation, doit pouvoir en bénéficier, à hauteur de 15 millions d’euros.
     
  • Fédérer les acteurs autour d’une marque territoire : 20 contrats de destination. Annoncés par Laurent Fabius à l’issue des Assises du tourisme en juin 2014, ces contrats de destination permettent d’associer tous les acteurs français du tourisme, publics et privés, autour d’une même marque de territoire et de proposer une offre mieux structurée et plus visible sur le plan international. La promotion à l’international de ces destinations se fait en lien avec le GIE Atout France. Suite à l'appel à projets « contrats de destination V2 », une quarantaine de dossiers avaient été reçus.
     
    20
    contrats de destination
    20 destinations ont été sélectionnées, en deux temps. Laurent Fabius a signé la 2e vague de contrats le 26 juin 2015, elle concerne :  « Arts de vivre en Provence », « Autour du Louvre Lens », Bretagne, Champagne, Corse, Guyane, « Paris la ville augmentée », Pyrénées, « Vallée de la Dordogne ». Ces 9 contrats viennent s’ajouter aux 11 premiers signés le 16 décembre. Chacun de ces contrats est doté d’une somme de 75 000 euros sur trois ans.
     

un accueil amélioré

  • Dans les aéroports : l’aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle, qui accueille chaque année 62 millions de passagers sur les 90 millions transitant par Aéroports de Paris va améliorer son accueil : messages de bienvenue, affiches indiquant les lieux symboliques à voir en France, bornes interactives multilingues à la sortie des avions ou écrans d’information dans les zones de livraison des bagages.
     
  • Dans les gares : la Gare du Nord est la première gare d’Europe, elle doit pouvoir soutenir la comparaison avec Saint-Pancras à Londres. La SNCF entame des travaux de rénovation dès 2014 ; ils porteront sur différentes zones (y compris la zone Eurostar, à partir de 2015). La Ville de Paris étudie également des solutions pour réorganiser la circulation autour de la gare.
     
  • Dans les transports reliant Roissy à Paris : le Charles-de-Gaulle Express doit permettre de faire la liaison entre l’aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle et la capitale en 20 minutes. Le plan de financement de ce projet sera bouclé au plus tard en 2015, et le début des travaux est prévu pour 2017, sous la surveillance d’un comité de suivi qui s’assurera du respect du calendrier.
    Le président de la région Ile-de-France étudie l’accroissement du nombre de trains en liaison directe Paris-Roissy sur la ligne du RER B, tôt le matin notamment.
     
  • Les taxis et les bus auront prochainement une voie réservée sur les autoroutes reliant Paris aux aéroports de Roissy-Charles-De-Gaulle et d'Orly. La mise en service des nouvelles voies est opérationnelle depuis fin avril pour l’autoroute A1 et depuis le 3 juin pour l’autoroute A6a. Un forfait taxi sera mis en place à compter du 1er mars 2016.
     
  • Pour mieux orienter les touristes à leur arrivée, une signalétique commune est développée par le STIF et les responsables concernés dans les gares, aéroports et stations de métro afin de mieux renseigner les touristes.


faciliter l'Accès au territoire français

  • 45 %
    des Français jugent que l’attractivité touristique du pays à l’international est un atout pour sortir de la crise
          selon le sondage CSA/RTL - mai 2013
    Étendre l’initiative « visas en 48 heures » : lancée en Chine début 2014, cette mesure a permis une augmentation du nombre de visas accordés de 30 à 250 %. Elle sera étendue dans les 12 mois à plusieurs pays du Golfe, à l’Afrique du Sud et à l’Inde.
  • Faciliter les formalités d’obtention des visas : l’obligation de présenter une réservation d’hôtel à l'occasion d’une demande individuelle de visa de court séjour va être supprimée pour tous les pays où la loi ne l’interdit pas.
     
  • Exempter de visa pour l’accès aux territoires ultra-marins des touristes de plusieurs nationalités, en provenance des pays voisins. Les touristes de plusieurs pays situés dans les régions où se trouvent nos départements et collectivités d’outre-mer seront dispensés de visa, comme par exemple les touristes chinois se rendant à la Réunion.
     
  • Création du Passeport Talent (avec un titre de séjour valable 4 ans) pour certains publics cibles (les créateurs d’entreprise ou les chercheurs par exemple) afin de rendre la France plus attractive et accessible. Cette proposition sera soumise au Parlement dans le cadre de la loi immigration.
     
  • Promotion du système Parafe de contrôle automatisé et instantané des passeports, en particulier auprès des touristes européens. Cette mesure est déjà amorcée sur le terrain par Air France, et Aéroports de Paris.


Développer la formation en hôtellerie-restauration   

  • Par des formations mieux reconnues : les établissements dont le personnel sera formé aux langues étrangères seront mieux classés.  Un bac technologique Hôtellerie-Restauration sera créé pour la rentrée 2015, avec des compétences renforcées pour le « savoir-être » et la pratique des langues étrangères.
2 millions
d'emplois directs et indirects sont générés par l'industrie du tourisme
  • Le tourisme fait désormais partie des trois secteurs stratégiques pour la mise en place de 100 000 formations prioritaires pour l’emploi prévues en 2014, avec l’appui de l’État, de Pôle emploi, des organismes paritaires et des régions.
     
  • Promouvoir et communiquer autour des métiers du tourisme avec l'enveloppe financière du Fonds de modernisation restauration et hôtellerie mis en place en 2011. Une partie des reliquats de ce fonds constitué de contributions des professionnels du secteur pourra être consacrée à la valorisation des métiers du tourisme.
     
  • Améliorer les conditions de travail : l’attractivité des métiers du tourisme sera valorisée en simplifiant et adaptant l’offre de formation : alternance, formation permanente des employés saisonniers, échanges à l’étranger. Les dispositions de l’Accord national interprofessionnel seront déclinées dans le secteur touristique.
     

S’appuyer sur le numérique et devenir champions du m-tourisme

  • Mise en place d'un plan de déploiement de l'accès gratuit à l'intenet dans les lieux très touristiques (comme les aéroports) et incitation des hôtels à se doter du wifi en les valorisant dans le classement hôtelier.
     
  • Développement de services innovants en matière de géolocalisation pour encourager la mobilité des touristes à travers toute la France et en facilitant leur orientation.
     
  • Lancement d’un concours de création d’applications innovantes pour les smartphones : les applications sélectionnées seront disponibles au 1er janvier 2015 et accompagneront les touristes au cours de leur séjour (applications de traduction automatique ou de service d’urgence).  La France doit se concentrer sur les vagues d'innovations qui sont en train d'arriver pour devenir les champions du m-tourisme (tourisme sur mobiles, soit sur smartphones et tablettes). Aucun pays n'est pour l'instant en pointe sur cette question et la France a vraiment une carte à jouer.
     
  • Saisir l’Autorité de la concurrence pour un avis sur les moyens pour encadrer les relations entre plateformes de réservation en ligne et hôteliers. Certaines pratiques doivent être mieux encadrées. Les hôteliers, notamment, doivent être en mesure de contrôler les prix qu’ils souhaitent proposer, le cas échéant sous forme de contrat de mandat.
     
Le 3e conseil de promotion du tourisme réuni le 17 décembre 2014 était consacré au numérique ; après audition de nombreux professionnels du secteur (intermédiaires, distributeurs, hôteliers), les rapporteurs, dont l’ambassadeur Philippe Faure assure la coordination, ont souligné l’importance des outils numériques. Désormais fondamentaux dans les choix des touristes, ils constituent des vecteurs indispensables pour promouvoir les destinations, marques et produits français. Atout France a été chargé d’intégrer pleinement cette dimension dans notre stratégie nationale de développement du secteur touristique. Trois axes de travail ont été identifiés :
  •  mieux structurer nos outils numériques, en refondant notamment le portail dédié à la promotion du tourisme et en développant des applications numériques ;
  • défendre une concurrence équitable, en faisant respecter les marques françaises dans les résultats des moteurs de recherche et en renforçant la distinction entre sites marchands et comparateurs ;
  • s’assurer d’un accès de qualité aux informations en ligne dans les zones touristiques et adapter la formation initiale et continue des professionnels du tourisme aux enjeux du numérique.

À l'occasion du conseil de promotion du tourisme du 18 février 2015, Laurent Fabius a examiné dix mesures visant à améliorer encore notre accueil des touristes. Ces mesures s’inscrivent dans un triple objectif :
  • encourager une présence plus forte du thème du tourisme en France dans les médias français à l’étranger comme sur les chaînes télévisées internationales ;
  • renforcer une véritable culture d’hospitalité, auprès des Français comme des professionnels ;
  • communiquer à l’étranger sur la qualité de notre accueil.

sans oublier

500 000
emplois à créer et capter 5% du milliard de touristes supplémentaires d'ici à 2030
 
  • Garantir la sécurité des touristes : le Plan sécurité touristes prévoit une augmentation dès 2014 de 20 % de l’effectif policier sur les principaux sites touristiques parisiens. Une brigade spécialisée a déjà été déployée pour renforcer la sécurité de la Gare du Nord. Une autre le sera très prochainement sur les Champs-Elysées.
     
  • Encourager la consommation des touristes le dimanche. Le Gouvernement souhaite que soient rapidement élargies les dérogations accordées à des zones touristiques de grande affluence, notamment les grands magasins du boulevard Haussmann. Il promouvra une même évolution pour les commerces des principales gares de France.

    Les dispositions relatives au travail dominical du projet de loi pour la croissance et l'activité
  • Développer des vacances accessibles pour tous, avec la coopération notamment de l’Agence nationale des chèques vacances. Un portail va être destiné aux ménages modestes afin de les accompagner dans la préparation de leur projet (lieu, contenu, forme, durée, budget). Il leur sera proposé une sélection d’offres abordables à tarifs préférentiels élaborée par les opérateurs partenaires, commerciaux ou associatifs.

    Un fonds « tourisme social investissement » de 75 millions d'euros et capable d’intervenir en fonds propres est mis en place. Il permettra la rénovation du patrimoine du tourisme social, en liaison avec la Caisse des dépôts, l’Ircantec et l’Agence nationale des chèques vacances.
Pour simplifier les normes applicables aux professionnels du tourisme, et afin d’aller vite, une ordonnance comportant un volet tourisme sera publiée avant fin 2014. C’est une demande forte des professionnels. Elle simplifiera les normes dans des domaines clés pour le tourisme, comme la construction/urbanisme, la sécurité, l’accessibilité, et l’environnement.

Retrouvez les 30 mesures en détail dans le dossier de presse du ministère
 
Ces efforts seront intensifiés, dans les prochains mois, pour tenir compte de la concurrence internationale et capter un marché touristique en pleine expansion. Des propositions seront faites pour renforcer l’offre française en matière de croisières. Enfin, une attention particulière sera apportée à la préparation des grands évènements sportifs et culturels que notre pays va accueillir, notamment l’Euro 2016.
 
La dune du Pilat
La dune du Pilat Photo : Hémis.fr
Sports d'hiver dans les Alpes
Sports d'hiver dans les Alpes Photo : Jean Pierre Noisillier
La cathédrale de Chartres
La cathédrale de Chartres Photo : AFP
Le Vieux Lyon
Le Vieux Lyon Photo : Hémis.fr
La braderie de Lille dans le Nord-Pas-de-Calais
La braderie de Lille dans le Nord-Pas-de-Calais Photo : AFP / Philippe Huguens
Le mont Saint-Michel en Basse-Normandie
Le mont Saint-Michel en Basse-Normandie Photo : AFP
Le château d'Amboise dans le Centre
Le château d'Amboise dans le Centre Photo : Michel Cornu
La cité épiscopale d'Albi
La cité épiscopale d'Albi Photo : Hémis.fr
Le Mucem de Marseille
Le Mucem de Marseille Photo : Lisa Riciotti
La ville de Nice en région Paca
La ville de Nice en région Paca Photo : AFP
Les Calanques vers Marseille, Cassis et la Ciotat
Les Calanques vers Marseille, Cassis et la Ciotat Photo : AFP
Le château de Baux, cité médiévale des Bouches-du-Rhône
Le château de Baux, cité médiévale des Bouches-du-Rhône Photo : Only France
Le port de la Rochelle
Le port de la Rochelle Photo : AFP
Le Lac d'Annecy
Le Lac d'Annecy Photo : Hémis.fr
Village de Bourgogne
Village de Bourgogne Photo : Hémis.fr
La "Petite France" à Strasbourg
La "Petite France" à Strasbourg Photo : Hémis.fr

Pourquoi ?

La France est en tête des destinations touristiques dans le monde depuis les années 1980. L'activité touristique représente un apport économique important et un vecteur d’attractivité et de rayonnement de l'Hexagone. Malgré les événements qui ont frappé la France récemment, celle-ci a su rester la première destination mondiale avec 85 millions de touristes étrangers (vs 83,8 en 2014), dont 80 % venant d’Europe.

Dernièrement, le 7 novembre 2016, le Comité interministériel du tourisme qui s'est tenu à l'hôtel de Matignon, a fixé de nouvelles mesures pour que la France reste la destination préférée des touristes partout dans le monde. La sécurité des touristes, le soutien aux entreprises et à l'emploi, les actions de communication et les mesures sociales en faveur des plus démunis ont également fait partie de l'ordre du jour de ce Comité interministériel.

Dans un secteur de plus en plus concurrentiel, et alors que le nombre de touristes dans le monde va passer d'1 milliard  à 2 milliards en 2030, il convient de s'adapter, de corriger les insuffisances et d'anticiper les évolutions. Les Assises du tourisme 2014 ont été l'occasion de fixer plusieurs objectifs afin que le tourisme français devienne champion au niveau mondial. Si la France double son nombre de visiteurs et donc son excédent dans la balance des services, cela permettrait de réduire notre déficit du commerce extérieur de 20%.

Aujourd'hui, le secteur touristique représente plus de 2 millions d'emplois. Toutefois, en termes de recettes, la France n'est qu'au 3e rang. L'Espagne reçoit environ 30 % de touristes en moins que la France, selon les années, mais avec 10 % de recettes en raison de séjours plus longs. Beaucoup de touristes viennent à Paris, mais ne visitent pas les régions ou y restent trop peu de temps. La stratégie du Gouvernement en la matière est de développer une offre de « tourisme culturel ».

Audrey AzoulayFort de la riche palette culturelle de la France et de ses régions à travers leur patrimoine, leurs lieux de culture et la vivacité du spectacle vivant, une réflexion sur le tourisme culturel va être menée dans le cadre des premières rencontres sur le sujet, le 16 décembre 2016, au Centre Pompidou à Paris.  Ce colloque, organisé par le ministère de la Culture et de la Communication, a pour but de mettre en synergie les professionnels du tourisme, du monde de la culture, les collectivités territoriales et les élus.  A cette occasion, grands témoins, experts nationaux et internationaux, acteurs publics et privés, seront invités à partager et confronter leurs expériences afin de réfléchir aux contours et aux conditions d’un partenariat culture et tourisme mutuellement bénéfique. Audrey Azoulay et Matthias Fekl sont présents à l'ouverture des rencontres.