Photo d'une entreprise de construction de véhicules utilitaires électriques à Villeneuve sur lot.

La nouvelle France industrielle

Mis à jour le 3 décembre 2021

Porter la France au premier rang de la compétition mondiale en écrivant une nouvelle page de son récit industriel, c'est l’objectif donné dès 2013 par le président de la République. La nouvelle France industrielle est engagée dans la modernisation de son outil industriel avec la transformation de son modèle économique par le numérique.

Contenu publié sous la présidence de François Hollande du 15 mai 2012 au 15 Mai 2017
Lancement12 septembre 2013Le président de la République et le ministre du Redressement productif ont lancé la nouvelle France industrielle autour de 34 plans industriels.
1er comité14 mars 2014Les programmes de 5 premiers plans sont validées : Voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 km ; Bornes électriques de recharge ; Avion électrique et nouveaux aéronefs ; Autonomie et puissance des batteries et Satellite à propulsion électrique. Cinq autres comités vont suivre, de mai à juillet 2014.
34 plans engagés 10 juillet 2014L'engagement des 34 plans industriels c'est 20 milliards d'euros mobilisés du secteur privé auxquels s'ajoute l'effet démultiplicateur des programmes d'investissements d'avenir du secteur public
1er anniversaire9 septembre 2014A l'occasion du 1er anniversaire de la Nouvelle France industrielle, le président de la République a fait un point d'étape sur la mise en œuvre des 34 plans. Une exposition a également présenté 10 innovations réalisées dans le cadre des 34 plans.
NFI1er trimestre 2015Capitaliser sur les 34 plans industriels, lancés en septembre 2013, pour transformer l'industrie française et stimuler l'innovation dans les secteurs d'avenir (véhicule propre, satellites, « big data », objets connectés)
Industrie du futur-Phase 218 mai 2015Emmanuel Macron a lancé, le 18 mai 2015, la deuxième phase de la nouvelle France industrielle, initiée en 2013. La nouvelle étape consiste à réussir la réindustrialisation française en accélérant l'Industrie du futur en amenant chaque entreprise à moderniser son outil industriel et à transformer son modèle d'affaires par le numérique.
Creative Industry26 avril 2016La France dévoile sa campagne « Créative Industry », une initiative visant à promouvoir le savoir-faire et l'ingéniosité industrielle du pays. Pour l'occasion, Emmanuel Macron était à la Foire internationale de l’Industrie de Hanovre aux côtés d’une délégation d’entrepreneurs français et d’institutionnels. Créative Industry s’insère dans la campagne « Créative France », un label soulignant le fort dynamisme de l’économie et de l’innovation dans des secteurs aussi variés que l’industrie, la technologie, la culture, la gastronomie, la science ou la santé.
Anniversaire 23 mai 2016A l'occasion de l'anniversaire de la Nouvelle France Industrielle, le président de la République et Emmanuel Macron, réunissent l’ensemble des acteurs de l’industrie. Depuis l’Élysée, ils tracent aujourd'hui les grands axes des actions pour les années à venir.
De quoi s'agit-il ?

Industrie du futur : nouvelle matrice de La politique industrielle

Dans un monde, que d'aucuns considèrent comme celui de la 4e révolution industrielle, où les outils numériques redéfinissent de fond en comble les modèles économiques, tout l'écosystème industriel est concerné par la transformation numérique.  Le client n'est plus un acteur passif au bout de la chaîne de l'offre, mais devient acteur à part entière de la définition de l'offre.

Dans ce nouveau contexte où l'offre de produits et de services doit s'adapter à la demande du consommateur en temps réel,  les industriels se doivent non seulement d'intégrer de nouveaux apprentissages, imaginer de nouveaux modèle d'affaires et repenser leurs modes d'organisation, de conception et de commercialisation, mais aussi déployer l'offre technologique des nouveaux objets connectés.

Faire émerger l'industrie de demain

Lancé officiellement par le président de la République le 14 avril 2015, le projet Industrie du futur, présenté le 18 mai 2015 par Emmanuel Macron (dossier de presse),  ouvre la seconde phase de la Nouvelle France Industrielle. L'objectif est de conduire les entreprises à moderniser leurs outils industriels et transformer leur modèle économique en franchissant le Rubicon de la stratégie numérique. Le projet Industrie du futur repose sur une ambition élargie capitalisant sur les acquis des 34 plans de reconquête industrielle initiés en septembre 2013 (voir infra).

La mise en oeuvre du projet est assurée par l'Alliance pour la relance de l'industrie française co-présidée par Bernard Charlès de Dassault-Systèmes, et Frédéric Sanchez de Fives. Elle réunit 40 entreprises, des syndicats professionnels de l'industrie et du numérique, et des établissements publics de recherche (ParisTech, Institut des Mines-Télécoms...). Mission : établir un référentiel commun d'audit de modernisation des entreprises.


L'architecture du projet Industrie du futur repose sur cinq piliers (voir infra). Il est articulé autour de 9 nouvelles solutions industrielles, orientés vers les clients et répondant à un nombre resserré de marchés prioritaires. 

Une feuille de route est définie pour chacune des solutions, avec des objectifs et un calendrier détaillé :

  1. Nouvelles ressources : doubler le volume des matières premières d'origine végétale dans l'industrie chimique et monter à 50 % le recyclage des déchets non dangereux.
  2. Ville durable : développer des produits et des services qui rendront les villes plus durables.
  3. Mobilité écologique : développer la mobilité écologique et baisser de 30 % les émissions de CO² des véhicules neufs.
  4. Transports de demain : proposer des produits et des services plus écologiques et plus compétitifs.
  5. Médecine du futur : faire émerger la médecine du futur.
  6. Économie des données : mieux gérer et valoriser les données dans les entreprises et dans les services publics.
  7. Objets intelligents : structurer l'offre de robots et d'objets intelligents et aider les acteurs à se l'approprier.
  8. Confiance numérique : renforcer la confiance dans l'espace numérique.
  9. Alimentation intelligente : innover et assurer une alimentation saine, sûre, durable et exportable.

Les priorités technologiques en 2016


Emmanuel Macron et Thierry Mandon ont désigné 4 technologies prioritaires pour le 1er semestre 2016 :
 

  1. la fabrication additive : procédé permettant de transformer un fichier 3D créé par un logiciel de CAO (Conception assistée par ordinateur) en un objet physique par ajout successif de couches de matière (plastique, résine, métal, papier…) ;
  2. la cyber sécurité : dispositifs de sécurité contre les intrusions informatiques malveillantes ;
  3. la numérisation de la chaîne de valeur : numérisation des process d'une entreprise produisant la valeur ajoutée ;
  4. l'efficacité énergétique : optimisation des consommations énergétiques par des procédés « intelligents ».

Fluidifier le transfert des technologies
Emmanuel Macron et Thierry Mandon ont rappelé l'enjeu essentiel d'une étroite collaboration entre les centres de recherche et les entreprises sur les principales technologies de l'industrie du futur, pour réussir la modernisation des outils industriels des entreprises. Ils ont demandé aux Instituts Carnot, et en particuliers à ceux qui sont membres de l'Alliance (CETIM, CEA Tech, Mines, Télécom), de renforcer leur action de transfert de technologies de manufacturing avancé vers les PME et les ETI.

Les 5 piliers du projet

1. Développer l’offre technologique pour accompagner les projets structurants des entreprises sur les marchés où la France peut acquérir d’ici 3 à 5 ans un « leadership » européen, voire mondial : fabrication additive comme les imprimantes 3D, les objets connectés, la réalité augmentée...

 Repères :

  • Octobre 2015 : lancement d’un premier appel à projets sur les technologies de l’Industrie du futur : ouvert du 9 octobre 2015 et jusqu’au 30 juin 2016 à 12 heures.
  • Janvier 2016 : déploiement de plateformes technologiques expérimentales accessibles aux industriels sur l’ensemble du territoire français. Objectif : tester et valider des technologies de production robotiques et numériques de pointe des entreprises et nouer des partenariats sur le long terme entre les équipes de recherche et le tissu socio-économique et industriel.

2. Accompagner les entreprises

Les entreprises bénéficient d'un accompagnement personnalisé : des diagnostics sont proposés aux PME et aux ETI industrielles par les conseils régionaux avec l’appui de l’Alliance pour l’industrie du futur : plus de 1 200 PME et ETI en ont bénéficié  depuis mai 2015. Objectif : 2 000 PME et ETI d'ici à fin 2016.

Un accompagnement financier est également proposé notamment à travers deux mesures exceptionnelles de soutien aux entreprises qui investiront dans la modernisation de leurs capacités de production :
 

  • 2,5 milliards d'euros d’avantage fiscal pour les entreprises investissant dans leur outil productif au cours des douze prochains mois ;
  • 2,1 milliards d'euros de prêts de développement supplémentaires distribués par Bpifrance aux PME et ETI au cours des deux prochaines années.
  • début 2016 : un nouveau prêt Industrie du futur pour un montant de 1 milliard d'euros par BPIFrance est disponible. Ce prêt fait partie du dispositif Programme d'investissements d'avenir (PIA) qui déjà déjà affecté 100 millions d'euros à ce nouveau prêt.  Ce prêt est destiné à soutenir les investissement matériels et immatériels à faible valeur de gage identifiés par l'agence l'Alliance pour l'industrie d'avenir, et également de soutenir les investissements capacitaires structurants.

Repères :

  • Juillet 2015 : publication de la plaquette présentant les dispositifs publics d’accompagnement, déclinée au niveau régional.
  • Dernier trimestre 2015 : publication d’un référentiel national de l’Industrie du futur à destination de toutes les PME industrielles, des décideurs et des investisseurs internationaux.
  • Fin 2015 : plus de 1 200 PME et ETI industrielles ont bénéficié de diagnostics personnalisés.
  • Fin 2016 : plus de 2 000 PME et ETI industrielles auront bénéficié de diagnostics personnalisés.    

Des exemples concrets
150 exemples concrets d’entreprises accompagnées figurent désormais sur un site en ligne pour illustrer le déploiement de l’Industrie du futur dans les PME et pour promouvoir la démarche d’accompagnement auprès des entreprises qui souhaiteraient s’engager dans un processus de modernisation de leur modèle d’affaires.
 


3. Former des salariés pour permettre la montée en compétences des salariés de l’industrie et la formation des prochaines générations aux nouveaux métiers, première condition du succès de l’Industrie du Futur. Ces nouvelles compétences accompagnent la présence accrue du numérique et de la robotisation dans l’usine, indispensables pour la compétitivité des usines dans de nombreux secteurs et donc in fine pour la création d’emplois en France.

Repères :

  • Avant la fin de l’année 2015 : lancement d’une première chaire sur l’Industrie du Futur.  
  • 2016 : création de Osez l’industrie (portail en ligne) pour informer les élèves et les familles sur les métiers, les formations et les besoins de recrutement de l’Industrie du futur.

4. Renforcer la coopération européenne et internationale pour nouer des partenariats stratégiques au niveau européen et international, en particulier avec l’Allemagne. Le périmètre et la gouvernance du projet Industrie du Futur ont été conçus en partenariat avec la plateforme allemande « Industrie 4.0 ». L’industrie 4.0 tire son nom de l’avènement de la 4e révolution industrielle : la révolution digitale. Dans la vie courante, cela se traduit par le déploiement d’objets intelligents – interconnectés – dans tous les domaines d’activité. Cette coopération s’incarnera dans des projets communs, des projets pilotes ou de développements technologiques, qui seront présentés dans le  Plan d’investissement européen.

Un accord a été signé entre l’Institut Mines Télécom et la Technische Universität München en vue de la création d’une Académie franco-allemande pour l’Industrie du Futur. Objectif : une synergie réciproque pour favoriser le développement des usages du numérique les plus innovants dans l’industrie. Ce projet s’inscrit dans les conclusions de la conférence numérique franco-allemande du 27 octobre 2015.

Dans le foisonnement inventif et productif des objets intelligents de l’industrie 4.0, la normalisation joue un rôle stratégique fondamental pour renforcer l’industrie française dans les instances internationales et promouvoir les solutions françaises et européennes. Le Gouvernement a décidé de mettre en place une politique nationale de normalisation, animée par le Conseil d’orientation de la politique de la normalisation prochainement mis en place. L’Alliance pour l’Industrie du futur et le système français de normalisation (Afnor et les bureaux de normalisation sectoriels)  seront parties prenantes. La politique de normalisation se fera en collaboration aussi avec l’Allemagne.

5. Promouvoir l’Industrie du Futur
Objectif : faire connaître et promouvoir les savoir-faire français auprès des entreprises françaises et étrangères. Plusieurs actions sont d'ores est déjà engagées :

  • lancement d’au moins 15 projets vitrines de l’Industrie du Futur, de visibilité nationale voire européenne, d’ici la fin de l’année 2016. En avril 2016 : 5 sites ont été labellisés vitrines de l’Industrie du Futur : Daher, l'équipementier pour l’aéronautique et les technologies avancées Daher (intégration de l'innovation dans la chaîne de valeur), Bosch à Rodez (investissements en termes d’efficacité énergétique), Air Liquide (digitalisation des centres de production), la SNCF (maintenance industrielle des matériels roulants) et le chantier naval de Cherbourg ;
  • création avec l’appui de Business France d’une bannière commune de l’Industrie du Futur pour rassembler toutes les entreprises industrielles derrière cette ambition ;
  • organisation d’un grand événement de visibilité internationale sur l’Industrie du Futur à Paris porté par l’Alliance pour l’Industrie du Futur sur le modèle de la Foire de Hanovre. 


  Repères :

  • Juillet 2015 : lancement d’un groupe Projets pilotes regroupant des industriels déployant ou ayant déployé un projet novateur en matière d’Industrie du futur, pour partager les bonnes pratiques et développer une communication unifiée.
  • Décembre 2015 : lancement officiel de l’identité commune de l’Industrie du futur française.
  • Été 2016 : organisation d’un grand événement européen de l’Industrie du futur à Paris.

savoir-faire et ingéniosité industrielle

Le 26 avril 2016, la France a dévoilé sa campagne Créative Industry, une initiative visant à promouvoir le savoir-faire et l’ingéniosité industrielle du pays. Pour l'occasion, Emmanuel Macron était à Hanovre, en Allemagne, à la Foire internationale de l’industrie aux côtés d’une délégation d’entrepreneurs français et d’institutionnels. Créative Industry s’insère dans la campagne Créative France, un label soulignant le fort dynamisme de l’économie et de l’innovation dans des secteurs aussi variés que l’industrie, la technologie, la culture, la gastronomie, la science ou la santé.

Les progrès de la France dans tous ces domaines révèlent une ambition commune, mais également la capacité à capitaliser sur le potentiel créatif et l’esprit entrepreneurial de sa population. Créative Industry aborde ce mouvement général selon un thème précis, à un moment clé dans la révolution technologique. Avec ses 263 milliards d’euros de richesses produites en 2015 – 13,8 % du PIB –, l’industrie est un des secteurs moteurs de l’économie française. Les produits industriels représentent plus des deux tiers des exportations mondiales de la France, soit 420 milliards d’euros, secteur agroalimentaire en tête.

La stratégie à long terme de la France a permis de construire des pôles d’excellence capables de soutenir la concurrence internationale. Les exportations se concentrent sur les secteurs à forte valeur ajoutée. Le dynamisme dans le secteur des matériaux de transport (avec une hausse de 10,5 % des exportations), poussé par l’aéronautique et l’automobile, représente plus de la moitié de la croissance du marché des exportations françaises en 2015. Créative Industry célèbre un véritable tournant pour la France, à un moment où la nation joue sa réputation d’inventeurs et d’entrepreneurs, misant sur ses compétences et ses atouts remarquables, rejoignant pleinement l’ère du numérique, pour émerger à nouveau en tant que grande puissance industrielle mondiale.

34 plans De reconquête industrielle

Le 12 septembre 2013, le président de la République lançait, aux côtés du robot androïde Nao, la nouvelle France industrielle à travers 34 plans au service de l’effort de redressement industriel du pays. Ces plans démontrent que la France est une grande nation industrielle, capable d’être pionnière dans la troisième révolution industrielle, au carrefour des transitions écologique et énergétique d’une part et digitale et numérique d’autre part.

Alors que l'industrie est composée de filières rassemblant elles-mêmes des grands groupes et des PME qui ne sont pas toujours en contact entre eux, les  34 plans ont pour but de fédérer, structurer les acteurs économiques et industriels et de créer des synergies. Cette union autour d’un objectif commun a pour but de construire une offre industrielle française nouvelle et compétitive, capable de gagner des parts de marché en France et à l’international et de créer des emplois nouveaux.

Les dispositifs soutenus ou lancés par l’État tels que : le plan d’investissements d’avenir, la Banque publique d’investissement, la Caisse des dépôts, les pôles de compétitivité sont mobilisés. Tous les six mois, le Premier ministre vérifiera l'état d'avancement des projets.
 

480 000
 emplois, c'est le potentiel d'ici 10 ans
des 34 plans

Après un an de travail, l’État a identifié des secteurs d’innovations dans lesquels la France doit être à la pointe : TGV, voiture du futur, avion électrique, textiles innovants, biocarburants, usine du futur, objets connectés, réalité augmentée, filière bois… autant de domaines dans lesquels la France dispose d’atouts compétitifs qu’elle doit renforcer pour répondre à une demande actuelle ou future.
 


 

Articulée autour de 34 plans, la nouvelle politique industrielle répond à 3 grands enjeux : la transition énergétique, la révolution numérique et l'économie du vivant. Des critères ont également été retenus pour ces plans industriels : la capacité à s’incarner autour d’un produit bien identifié, l'appui sur les capacités technologiques des entreprises françaises et d’abord françaises et l'intégration des plans dans un environnement local, universitaire et technologique.
 

  1. La transition énergétique
    Au-delà de l'enjeu de la mobilité durable, la transition énergétique concerne la distribution de l'énergie. Avec un marché mondial de 30 milliards d'euros et plus de 25 000 emplois directs espérés d'ici à 2020, la filière des réseaux électriques intelligents est stratégique. A terme, chaque consommateur sera en mesure adapter sa consommation
    Autre clé du succès de la transition énergétique : le stockage de l'énergie propre. Le plan relatif à l'autonomie et à la puissance des batteries vise à structurer la filière hydrogène et électrochimique afin d'élaborer des objectifs communs pour l'intérêt économique des deux filières.
    Enfin, la filière des industries du bois présente plusieurs atouts. Les propriétés techniques, économiques et environnementales du bois en font un biomatériau stratégique à multiples usages (construction, ameublement biomasse...). L'usage du bois atteint environ 10 % des mises en chantier alors qu'il était quasiment inexistant en 2000. Cette montée en puissance montre qu'une alternative au béton et à l'acier peut être proposée.
     
  2.  La révolution numérique
    Avec le déploiement des activités en ligne, des ordinateurs, des smartphones, tablettes et objets connectés, les enjeux liés aux logiciels et systèmes embarqués et au  Big Data sont considérables tant sur le plan économique que pour assurer la souveraineté numérique de la France. L'industrie française du logiciel embarqué emploie plus de 220 000 personnes et affecte des activités industrielles représentant près de 1,5 million d'emplois soit plus de la moitié des emplois industriels. Aujourd'hui, le marché mondial atteint 130 milliards d'euros et la France occupe une place significative avec un chiffre d'affaires de 10 milliards d'euros.
    D'ici à 2020, le marché français sera estimé à 9 milliards d'euros et les actions du plan Big Data déploieront un potentiel de 137 000 emplois. Aujourd'hui, réussir la révolution numérique, c'est constituer des filières d'excellence dans les domaines de la nanoélectronique, la réalité augmentée, les services sans contact, la cybersécurité, le cloud computing, etc.

  3. L’économie du vivant
    Les biotechniques, l'hôpital numérique, les dispositifs médicaux et les équipements de santé sont autant de plans qui visent à développer l'offre industrielle française dans la santé. Dans les biotechnologies médicales, la France cherche à se renforcer en matière de thérapie cellulaire, immunitaire et vaccinale. Le plan vise 6 nouveaux vaccins, 10 nouveaux médicaments contre le cancer, 2 traitements d'affections immunitaires et la régénération du myocarde et de la rétine. A terme, la France ambitionne de prendre 15 % du marché mondial des biotechnologies. Le plan santé numérique a vocation à positionner la France comme le champion européen dans ce domaine. A long terme, le plan se fixe l'objectif d'étendre les services d'appui à la coordination de soins dans les parcours de soins de près de 700 000 cas très complexes et 2 000 000 de cas complexes à l'horizon 2020.

Les premiers Résultats de la Nouvelle france industrielle

En dressant le bilan des 34 plans de la Nouvelle France industrielle, le  9 septembre 2014 un an après leur lancement, François Hollande a estimé que l'économie française était sortie de la « spirale infernale » de sa perte de compétitivité. Un classement « « montre que nous avons déjà cassé la spirale infernale de la dégradation de la compétitivité de l'économie française et que nous avons maintenant engagé la marche en avant», a-t-il expliqué devant un parterre de plusieurs centaines de chefs d'entreprises réunis à l'Elysée.

 

« D’un point de vue d’entrepreneur, on ose en France »

Au salon « Osons la France, tous visionnaires », 200 bâtisseurs sont invités jusqu’au 7 décembre pour célébrer la France créative ... [Lire la suite]

vendredi 5 décembre 2014


 

Le drone Infotron
9 réalisations de la Nouvelle France industrielle

À l'occasion du 1er anniversaire, l'Élysée a exposé dans ses jardins et salons des réalisations emblématiques de la Nouvelle France industrielle :

1. Le drone (Infotron)
2. La Kangoo équipée de piles à combustible hydrogène
(Symbio Fcell)
3. L'Exosquelette (RB3D) qui permet de réduire la pénibilité physique des tâches manuelles
4. La jambe bionique (Proteor) reproduit les mouvements physiologiques de synergies genou/cheville pour appareiller des personnes amputées au-dessus du genou
5. Le t-shirt connecté (Citizen Sciences) mesure l'activité des individus et la traduit en indicateurs (fréquence cardiaque, vitesse...) pouvant servir pour le sport ou la santé.
6. Les lunettes à réalité augmentée (Laster Technologies) intègre une micro caméra dans la monture pour capter l'environnement extérieur afin de l'analyser en temps réel et d'y associer des informations multimédia
7. Les tablettes pédagogiques (Unowhy) avec le système sqool qui associe tablette tactile, interface dédiée, accès à des ressources pédagogiques digitales et hébergement des données dans un cloud sécurisé en France
8. Les tablettes Galago (Stantum) pour les écoliers du premier degré
9. L’E-Fan (Airbus), un concept d'avion électrique entièrement nouveau.


En un an, des progrès très importants sont à noter dans les domaines de la transition énergétique et de la mobilité durable qui ont connu des avancées spectaculaires.

  • A la pointe dans le domaine des satellites géostationnaires de télécommunications, la France se fixe comme objectif la pleine maîtrise de la technologie de la propulsion électrique. Dès 2015, cette nouvelle génération de satellites sera commercialisée avec un premier lancement prévu en 2017.
     
  • Le 28 avril 2014, Airbus a fait voler le premier avion entièrement électrique. Témoin de ce que nous pouvons réaliser d'ici à la fin de la décennie, cet avion sans kérosène pourrait d'ici à 3 ans être dans les systèmes de transports.
     
  • Le projet de voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 km est aussi à portée de main avec la perspective d'ici à 2020 de commercialiser un certain nombre de modèles. Ce projet représente un investissement d'1 milliard d'euros.
     
  • Enfin, avec le choix de développer la voiture électrique, le plan dédié aux bornes électriques de recharge vise à faire de la France la championne de la mobilité électrique. A ce jour, la France possède le premier parc de points de charge en Europe qui atteindrait 16 000 points fin 2014.

L'aventure des objets de la nouvelle france industrielle
Valoriser les entrepreneurs à travers l'aventure technologique, industrielle et humaine de leurs projets réalisés, c'est l'objectif des éditions des objets de la nouvelle France industrielle. Ces nouveaux objets, capables de transformer nos manières de produire et de vivre ensemble, nous emmènent dans l'odyssée de la troisième révolution industrielle née de l'association des techniques numériques et des sources nouvelles d'énergies inconnues jusqu'alors.

Pourquoi ?

Le 18 mai 2015, avec la phase 2 de la Nouvelle France industrielle, le Gouvernement lance un ambitieux programme de reconquête industrielle sur fond de révolution numérique. Celui-ci fait suite aux 34 plans de reconquête industrielle initiés en septembre 2013.

La Nouvelle France industrielle s'incarne dans le projet Industrie du futur, nouvelle matrice de la stratégie industrielle française. Le projet repose sur cinq piliers et  est articulé autour de neuf solutions industrielles correspondant à de grands marchés. Pour répondre aux grands défis sociétaux désormais ancrés dans l'ère digitale, le projet vise à moderniser l'outil industriel et transformer son modèle économique par le numérique.

Où en est-on ?