#accessibleatous
Pour que la vie soit "Plus Belle Ensemble", le Gouvernement agit afin de garantir "l’accès de tous à tout". Découvrez la campagne en faveur de l’accessibilité universelle !
E01 - La petite voix
Résumé
Kevin, un peu tête en l’air, manque de traverser un carrefour alors que le feu tricolore est au vert. Alerté par l’annonce sonore du répétiteur de feux piétons, Kevin va alors découvrir un dispositif bien pratique.
Progressivement mis en application dès 1999, les dispositifs de répétiteur de feux piétons permettent aux personnes aveugles ou malvoyantes de s’engager au bon moment sur la chaussée pour traverser. Ici, un dispositif sonore permet d’informer de l’état de la figurine piéton. Lorsque celle-ci est au rouge, une voix indique à intervalle régulier « rouge piéton ». Une fois la figurine piéton passée au vert, une musique s’enclenche indiquant à la personne aveugle ou malvoyante qu’elle peut s’engager en toute sécurité. Ce dispositif, essentiel pour permettre aux personnes handicapées de se déplacer en zone urbaine, peut également servir à tous les usagers qui, comme Kevin, ne sont pas toujours attentifs.
Nous pouvons aussi tous compter sur la présence de bandes podotactiles. Présentant une texture en relief reconnaissable au toucher (à travers les chaussures), ces dispositifs, également appelés « bandes d’éveil de vigilance », permettent de signaler, à tout usager, un danger imminent dans l’espace (quais, descentes d’escaliers, traversées piétonnes, etc.).
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAUDIODESCRIPTION : Kévin, un adolescent brun, marche dans une flaque d'eau sur le trottoir et heurte une femme qui pousse un vélo.
KEVIN : Pardon !
AUDIODESCRIPTION : Les yeux rivés sur son téléphone, il marche à reculons et bouscule un groupe d'adolescents. Mike, un malvoyant, attend pour traverser ; le feu est vert. Kevin s'engage sur la chaussée.
VOIX : Rouge... Piétons.
KEVIN : Pardon ?
MIKE : Je n'ai rien dit. C'est le feu qui vous a parlé.
KEVIN : Ah ouais ! Ils parlent, les feux, maintenant ?!
MIKE : Oui, il vous indique de ne pas traverser. C'est rouge ! Mais par contre, quand vous entendrez la musique, vous pourrez y aller !
KEVIN : Ah oui ! Cool !
AUDIODESCRIPTION : L'icône piéton passe au vert. Kevin lève les yeux vers le feu puis tapote l'écran de son téléphone. Un petit sourire aux lèvres, Mike prend l'adolescent par le bras et le fait traverser.
VOIX OFF : C'était Plus belle la vie « ensemble ».
FIN
En savoir plus
E02 - Le circuit
Résumé
Jean-François engage une course poursuite avec Alain dans les rues de Marseille et découvre ainsi comment les aménagements d’accessibilité de la voirie peuvent également lui être utiles.
Pouvoir se mouvoir dans l’espace urbain n’est pas une problématique spécifique aux personnes handicapées, mais une préoccupation collective. Que ce soit du fait d’une situation de handicap temporaire ou, comme Jean-François, lors d’un déplacement avec une poussette, nous pouvons tous, à un moment ou un autre, être concernés par une situation de mobilité réduite.
C’est d’ailleurs pour cela que la loi du 11 février 2005 a élargi la notion même d’accessibilité : il s’agit de répondre à la diversité des besoins de l’ensemble des usagers (enfants, personnes âgées, usagers en situation de port de lourdes charges, de handicap temporaire, etc.). Ainsi, la présence d’abaissements de trottoirs ou encore le respect des normes de largeur des voies de circulation piétonnes sont autant d’aménagements d’accessibilité de l’espace public qui tendent à favoriser la bonne circulation de tous.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAUDIODESCRIPTION : Dans la rue, Jean-François est avec une poussette, il téléphone. Alain arrive en fauteuil roulant.
JEAN-FRANÇOIS (AU TELEPHONE) : Oui Jean-Paul ! Oui, j’ai récupéré la petite titine ! Ils ont changé la carlingue, ils ont changé les pneus, la suspension…
ALAIN : Sacré bolide !
JEAN-FRANÇOIS : Je te laisse…
ALAIN: … Mais il ne rivalisera pas avec mon fauteuil de 750 chevaux avec ses pneus kevlar.
AUDIODESCRIPTION : Alain défie Jean-François du regard. Ce dernier sourit et donne le signal du départ. Les deux hommes s’élancent ; Alain prend la tête. La poussette baptisée Lucie, bute sur un trottoir. Alain traverse la rue, Jean-François court derrière lui. Alain revient le premier à leur point de départ. Les deux hommes se serrent la main.
ALAIN : Belle course ! Sans rancune !
JEAN-FRANÇOIS : Sans rancune, oui ! Bon, deux petites choses : je vais aller faire un tour au stand pour faire des réglages et puis vous étiez quand même très avantagé parce que vous connaissiez toutes les subtilités du parcours, vous !
VOIX OFF : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
FIN
En savoir plus
E03 - Les goûts et les couleurs
Résumé
Roland, le patron du bar le Mistral, veille à prendre soin de ses clients, mais les plus difficiles ne sont pas toujours ceux qu’on imagine.
Jouer sur les couleurs, l’interlignage, les contrastes ou encore la grosseur des caractères sont autant de petites astuces pour faciliter l’accessibilité des contenus imprimés. Dans les établissements de restauration, outre la dimension esthétique favorisée par une utilisation optimale des couleurs, l’accessibilité des cartes c’est aussi s’assurer de la mise en valeur des produits proposés et de leur lisibilité par tous les publics.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAUDIODESCRIPTION :La terrasse du bar du « Mistral » apparaît à travers la vision floue de monsieur LEFEBVRE qui marche avec une canne blanche. Il entre et distingue les silhouettes de deux femmes au comptoir. Roland dispose des menus sur le bar. Monsieur LEFEBVRE replie sa canne.
ROLAND : Ah ! Monsieur LEFEBVRE ! Un petit cocktail, ça vous tente ?! Alors voilà, on a fait faire des cartes écrites en blanc sur fond bleu parce qu'il paraît que c'est plus lisible pour les gens comme vous... Vous voyez quoi !
FEMME : Oui, vous avez raison ! On lit beaucoup mieux ! Pour une fois que j'y vois quelque chose ! Vous n'auriez pas un petit cocktail à base de tan ?
ROLAND : Du tan ?!
FEMME : Oui, c'est une spécialité arménienne, vous savez, on prend du yaourt, très frais ; on mélange avec de l'eau, alors plus ou moins d'eau... Quelquefois d'ailleurs ça fermente... Du tan quoi !
ROLAND : Et pour vous, Monsieur LEFEBVRE ?
MR. LEFEBVRE : Un café ! C'est bien, un café !
AUDIODESCRIPTION : La femme lance un regard courroucé à Roland et sourit à LEFEBVRE.
VOIX OFF : C'était Plus belle la vie « ensemble ».
FIN
En savoir plus
E04 - Parcours du combattant
Résumé
Embarrassé par ses béquilles suite à son accident de squash, Vincent va se rendre compte que l’encombrement des trottoirs peut rapidement transformer un petit trajet en véritable parcours du combattant.
Stationnements abusifs, objets encombrants sur le trottoir, ou encore empiétement des terrasses sur les voies publiques sont autant de désagréments pour les piétions. Si l’accessibilité passe par le respect des normes établies, elle implique aussi l’adoption de comportements de vigilance au quotidien : par exemple veiller à ne pas placer ses encombrants ou ses déchets de façon à entraver la bonne circulation de tous. Transport de lourdes charges, difficultés de déplacement dû au vieillissement ou encore pour les personnes qui, comme Vincent, sont en situation de handicap temporaire, nous sommes tous concernés à un moment ou un autre par l’accessibilité de l’espace public.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAUDIODESCRIPTION : Vincent marche dans la rue avec ses béquilles, des sacs remplis de provisions accrochés aux poignets. Il croise deux femmes qui s'écartent pour le laisser passer.
VINCENT : Pardon Mesdames.
AUDIODESCRIPTION : Un scooter est en travers du trottoir.
VINCENT : Bravo !
AUDIODESCRIPTION : Vincent le contourne et trébuche. Sa canne glisse, il se rattrape de justesse. Il passe devant un fauteuil désossé et des containers à poubelles. Il marche à cloche-pied entre des sacs-poubelle éventrés. L'extrémité de sa béquille accroche un sac en plastique ; Vincent secoue la canne et se débarrasse du détritus. Il croise un couple.
VINCENT : Pardon...
AUDIODESCRIPTION : Il marche dans une crotte...
VINCENT : Ah ! Merde ! Ce n'est pas possible !
AUDIODESCRIPTION : Alain arrive en fauteuil roulant.
VINCENT : Ils se sont tous ligués contre moi !
ALAIN : Et encore, c'est du pied gauche, ça porte bonheur ! Bonne journée !
VINCENT : Bon courage !... Du pied gauche...
VOIX OFF : C'était Plus belle la vie « ensemble ».
FIN
En savoir plus
E05 - Voir en grand
Résumé
Rochat, proviseur de lycée, est atteint de myopie. Il va découvrir grâce à sa rencontre avec une jeune malvoyante, les fonctionnalités du téléagrandisseur mis à disposition par la médiathèque.
Les téléagrandisseurs sont des dispositifs initialement dédiés aux personnes malvoyantes ou qui, comme Rochat, souffrent d’une déficience visuelle quelconque. Grâce à la mise à disposition de nombreuses fonctionnalités - réglages des couleurs, des contrastes, intégration de différents niveaux d’agrandissement de l’image ou encore lecture par synthèse vocale – ces dispositifs favorisent une meilleure accessibilité des ouvrages, qu’ils soient papiers ou numériques.
L’accessibilité numérique, élargie à l’ensemble des contenus sur le web, tend ainsi à redéfinir le rapport des usagers aux écrans, en adaptant qualité et confort de lecture pour tous.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAUDIODESCRIPTION : Dans une bibliothèque, Roger, un homme corpulent d'environ 55 ans, prend un livre sur un rayonnage et l'ouvre. Il rapproche le livre de ses yeux, puis l'éloigne. Au détour d'une allée, il aperçoit une jeune femme noire assise devant l'écran d'un appareil de visionnage. Un texte s'affiche en gros caractères. Roger s'installe à côté de la jeune femme devant un autre appareil.
JEUNE FEMME : C'est ce que vous cherchiez ?
ROGER : Non... oui... enfin c'est pour mes élèves. Je suis proviseur d'un lycée. Vous savez, j'essaie de m'informer sur la lecture des jeunes aujourd'hui.
JEUNE FEMME : Et vous connaissez les fonctionnalités de l'appareil ?
ROGER : Non... enfin...
JEUNE FEMME : Non, parce que vous savez que si vous appuyez là, vous pouvez grossir encore plus, regardez.
AUDIODESCRIPTION : Elle pianote sur le clavier de Roger. Une BD japonaise apparaît à l'écran.
JEUNE FEMME : Ça marche aussi pour les images !
ROGER : C'est bon, merci ! Merci Madame... euh Mademoiselle.
AUDIODESCRIPTION : Roger s'en va.
JEUNE FEMME : Mais de rien !
VOIX OFF : C'était Plus belle la vie « ensemble ».
FIN
En savoir plus
E06 - Le bon investissement
Résumé
Installé à la terrasse d’un café, Sacha échange avec le responsable de l’établissement sur la livraison du magasin voisin. En effet, le restaurateur s’étonne d’être systématiquement le dernier servi lors des livraisons. L’occasion pour Sacha de lui rappeler que favoriser la mise en accessibilité de son établissement en faisant installer une rampe d'accès, en dehors de son caractère obligatoire, c’est aussi un bon investissement.
En effet qu’il s’agisse de personnes handicapées ou tout simplement de familles avec poussettes, de voyageurs transportant des bagages, de personnes âgées, de livreurs ou encore de personnes en situation de handicap temporaire - la mise en conformité des établissements recevant du public (ERP) permet de favoriser l’accès des services et infrastructures à l’ensemble des usagers.
L’Agenda d’Accessibilité Programmée est un dispositif mis en place pour permettre aux gestionnaires et propriétaires d’ERP de poursuivre la mise en accessibilité de leurs locaux après le 1er janvier 2015. Pour les acteurs qui n’ont pas pu satisfaire aux obligations de la loi après cette date, engager une démarche d’Ad’Ap est ainsi le seul moyen de poursuivre, en toute légalité, leurs travaux de mise en accessibilité.
Attention, tout projet d’Ad’AP doit être déposé au plus tard le 27 septembre 2015.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Sacha boit un café à la terrasse d’un restaurant ; à côté de lui, le patron observe des hommes qui déchargent une camionnette et livrent de la marchandise dans un établissement muni d’une rampe d’accès.
Sacha : Alors comme ça, quand les livraisons arrivent, vous êtes toujours le dernier servi ?
Patron : A croire que ça les ennuie de me livrer !
Sacha : Et votre marche là…
Audiodescription : Sacha désigne la marche du perron.
Patron : Quoi, ma marche ?
Sacha : Si vous aviez installé une rampe, vous auriez permis l’accessibilité aux personnes handicapées et puis… les livraisons seraient plus rapides !
Patron : Ah oui ?!
Sacha : J’écris un article sur les agendas d’accessibilité programmés. Vous deviez vous dépêcher d’ailleurs parce que le dernier délai pour déposer le dossier, c’est le 27 septembre.
Patron : Ah oui ?
Audiodescription : Sacha acquiesce.
Sacha : Et puis, entre vous et moi, c’est aussi un bon moyen pour augmenter votre clientèle.
Patron : Ah oui.
Sacha : Eh oui !
Audiodescription : Les deux hommes sourient.
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
FIN
En savoir plus
E07 - L'ami de Noé
Résumé
Le copain de Noé n’est pas un enfant tout à fait comme les autres. Intégré dans une classe ordinaire, Martin est autiste.
Au quotidien, Martin est accompagné par un auxiliaire de vie scolaire (AVS), Pierre. Il l’aide dans ses apprentissages en tenant compte de ses troubles sensoriels et de son style cognitif particulier. La pédagogie pour les enfants souffrant d’autisme fait plus appel à des manipulations, des répétitions de gestes mais aussi aux signes visuels, et notamment aux images.
L'intégration en classe ordinaire des enfants autistes est primordiale car si ces enfants éprouvent des difficultés pour appréhender leur environnement social et relationnel, il est démontré qu'ils ont un potentiel d'acquisition des connaissances et de développement similaire à n’importe quel enfant. Un capital qu'ils ne peuvent malheureusement pas toujours développer car leur handicap neurologique ne les entraîne pas spontanément dans un échange avec leur environnement social. Participer pleinement à tous les aspects de la vie sociale, au sein de l’école, ou à l’extérieur, est l’une des clés du développement des personnes atteintes d’autisme.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Assis à la terrasse du « Mistral », Noë dessine sur une feuille. Blanche s’approche. Elle s’assoit.
Blanche : Qu’est-ce que tu fais mon chéri ?
Noë : C’est pour Martin. Comme il est autiste, il y a plein de trucs qu’il ne peut pas faire comme nous, en classe.
Blanche : Et il n’a pas un auxiliaire de vie pour l’aider ?
Noë : Si, c’est Pierre. Il est trop gentil, il aide beaucoup Martin et il adore nous faire rire.
Blanche : J’espère qu’il ne perturbe pas trop la classe quand même !
Noë : Mais non, maman, ne fais pas ta prof ! En plus, il ne faut pas rire trop fort parce que Martin, il n’aime pas le bruit.
Blanche : Et si vous êtes obligés de parler doucement, ça doit arranger les affaires de la maîtresse, ça ! Et qu’est-ce que tu lui fais de beau à ton copain ?
Noë : C’est des cartes pour l’histoire parce que pour lui, c’est plus facile d’apprendre en images.
Blanche : Remarque, la maîtresse, elle peut s’en servir pour la classe aussi. Tu pourrais l’inviter à la maison, j’aimerais bien le rencontrer.
Noë : D’accord mais il faudra demander à Coralie de parler moins fort, sinon elle risque de lui faire peur !
Blanche : (Rires)….
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
FIN
En savoir plus
E08 - A côté des autres
Résumé
Il n’est pas toujours facile d’échanger quand on ne parle pas la même langue. A fortiori lorsqu’il s’agit de la langue des signes ! Barbara, la serveuse du Mistral, ne s’était apparemment pas préparée à devoir communiquer avec des personnes malentendantes et se rend compte que ce n’est pas facile d’être exclue des conversations.
L’accessibilité c’est permettre l’accessibilité de tous à tout, pour justement éviter ces situations d’exclusion. Même s’il faut parfois y être confronté comme Barbara pour en prendre pleinement conscience... Ainsi, parler la langue des signes française (LSF) ou le langage parlé complété (LPC) peut s’avérer aussi utile qu’une langue étrangère, notamment dans des domaines d’activité comme la restauration, où le contact avec les clients est primordial.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Attablés au bar du « Mistral », quatre jeunes gens parlent en langage des signes. Un journal avec une photo est étalé devant eux. Barbara s’approche. Elle regarde le journal et désigne la photo.
Barbara : On le connaît, lui ! Il est déjà venu ici en fait pour boire un coup ! C’est marrant par contre, parce que sur cette photo, on ne le reconnaît pas du tout.
(Les jeunes gens continuent à parler en langage des signes sans prêter attention à ses propos)
Moi j’aimais bien écouter ses émissions. Il a été marié, non ? Il a été marié… Eh bien je vais vous apporter l’addition… Prenez votre temps.
Audiodescription : Elle retourne derrière le comptoir et regarde un site sur sa tablette « j’apprends le langage des signes ». Elle regarde le signe « merci », puis s’entraîne à faire le signe « bonjour » en mettant une main devant sa bouche. Les jeunes gens l’observent.
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
E09 - Entendre pour mieux voir
Résumé
Benoit et Riva trouvent une nouvelle occasion d’exprimer leurs divergences de point de vue, en découvrant le système d’audiodescription proposé aux patients de l’hôpital.
En effet, comment faire pour que les personnes aveugles, malvoyantes, ou même avec juste une gêne visuelle, puissent profiter pleinement d’un programme télévisé ? Grâce à l’audiodescription ! Il s’agit d’une aide auditive qui vient en complément de dialogues et des commentaires du programme. Les programmes qui contiennent une audiodescription sont en majorité des fictions comme les œuvres cinématographiques, audiovisuelles et les documentaires. Une voix bien distincte du programme décrit de manière claire et succincte les événements qui se déroulent à l’écran. Cela concerne l’action du film, mais aussi des descriptions de personnes, leurs sentiments.
Mais encore faut-il s’entendre sur les éléments de description ! Dans cet épisode, l’audiodescription décrit la couleur d’un sac à main comme étant fushia. Riva voit plutôt une couleur « lie de vin ». Alors, fushia ou lie-de-vin ?
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Dans une chambre d’hôpital, madame MICHEL regarde la télévision. Benoît entre.
Benoît : Bonjour Madame MICHEL, comment ça va ?! Ah ! Vous regardez votre feuilleton préféré ! On vient pour votre dossier d’admission…
Mme MICHEL : Oui, oui… ne fais pas trop de bruit… que j’entende bien !
Audiodescription : En blouse blanche, Gabriel les rejoint…
Télévision : La jeune femme sort de son sac à main fuchsia un portefeuille…
Gabriel : Son sac fuchsia ! Pfff ! Ça, c’est génial ce système d’audiodescription, mais c’est pour dire n’importe quoi !
Benoît : Ce système est génial et son sac est fuchsia.
Gabriel : Mais jamais de la vie ! Il est lie de vin !
Benoît : Ce n’est pas vrai ! Non mais quelle mauvaise foi !
Audiodescription : Il s’approche de la télé…
Benoît : Il est fuchsia ! Non mais tu es daltonien ou quoi ?!
Gabriel : Mais pas du tout ! C’est évident…
Mme MICHEL : Chut Messieurs ! Je n’y vois peut-être pas très bien mais j’entends correctement ! Alors si vous pouviez aller vous disputer ailleurs !
Gabriel : Oui, excusez-nous.
Benoît : Il est fuchsia son sac ! Regarde, c’est comme sa coque de téléphone !
Gabriel : Sa coque de téléphone, elle est framboise !
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ». FIN
En savoir plus
E10 - Leçon de vie
Résumé
Suite à un faux mouvement au squash, Vincent est contraint d’utiliser des béquilles. A l’hôpital où il a rendez-vous suite à cet accident, il entame la conversation dans la salle d’attente avec la maman d’Hugo, venu lui aussi en consultation. Vincent lui avoue avoir bien du mal à se déplacer depuis qu’il est blessé. Heureusement que l’hôpital est doté de portes coulissantes ! Un problème que connait bien la maman d’Hugo : son fils se déplace en fauteuil roulant.
Les personnes handicapées ne sont pas les seules à bénéficier de l’accessibilité des lieux publics comme les hôpitaux. Tout le monde peut, dans sa vie, se retrouver en situation de mobilité réduite, suite à un accident ou une blessure parfois anodine. Des aménagements comme des portes coulissantes permettent aux personnes en fauteuil roulant mais aussi en béquilles, ou tout simplement aux jeunes parents avec poussette, de se déplacer plus facilement.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : S'appuyant sur des béquilles, Vincent franchit les portes coulissantes d'un hôpital. A l'intérieur, il s'arrête devant une femme brune assise dans un couloir.
Vincent : Bonjour !
Femme : Bonjour.
Audiodescription : Il s'assoit à côté d'elle.
Vincent : Ça, c'est le squash ! J'ai voulu démarrer trop vite et… clac !! C'est très douloureux.
Femme : Eh oui !
Vincent : Heureusement qu'ils ont des portes coulissantes ici parce qu'avec les béquilles, ça aurait été compliqué, vous voyez ce que je veux dire !
Femme : Oui, oui, je vois bien.
Vincent : Et vous, vous êtes là pour.... ?
Femme : Ah ! J'ai accompagné Hugo, mon fils.
Audiodescription : Un enfant lourdement handicapé, en fauteuil roulant, sort d'une pièce avec un médecin.
Médecin : Tout va bien, pas de problème !
Femme : Merci ! Au revoir Docteur.
Vincent : Je peux vous aider ?
Femme : Oh non ! Avec les portes coulissantes, ça va tout seul. Merci. Bonne journée !
Audiodescription : Hugo et sa mère sortent de l'hôpital ; les portes coulissantes se referment.
Voix off: C'était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
E11 - Partager l'information
Résumé
A la terrasse du Mistral, Sacha présente à Céline, avocate, le système mis en place sur le site internet de son journal pour faciliter l’accessibilité des articles aux personnes aveugles ou souffrant de déficience visuelle. Céline réalise alors que ce dispositif peut être mis à profit sur n’importe quel site internet pour mieux communiquer avec l’ensemble des usagers, qu’ils soient malvoyants ou non.
Les progrès dans le domaine des technologies facilitent grandement l’accès à la lecture et plus largement à l’information. Ainsi, des fonctions intégrées permettent d’agrandir l’affichage de l’ordinateur jusqu’à plus de 30 fois avec modification des couleurs, de grossir les caractères, de régler les contrastes ou encore de lancer un système auditif pour écouter les articles.
Ces fonctionnalités numériques permettent de diffuser une information de façon adaptée aux besoins des usagers et ainsi de favoriser une meilleure compréhension des contenus pour tous.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : A la terrasse du « Mistral », Sacha consulte sa tablette tactile. Céline est à une table voisine.
Sacha : Pardon... C'est sûr que là, dans cette configuration, tout le monde peut entendre.
Céline : Ah non mais il n'y a pas de souci ! C'est même pratique.
Sacha : C'est ma tablette... En fait, non, c'est le site web de mon journal. En fait, on vient de mettre en place un système pour les malvoyants ! Regardez...
Audiodescription : Il approche sa chaise...
Sacha : Là vous voyez, par exemple, avec cette touche, on agrandit les caractères avec ça... Avec cette touche-là, on peut jouer sur les contrastes.
Audiodescription : Céline prend la tablette.
Sacha : Et puis, comme vous l'avez entendu, il y a aussi un système audio qui permet d'écouter des articles en ligne.
Céline : C'est super votre histoire ! Ça me permettrait peut-être de mieux communiquer avec certains clients ! Et... on peut lui demander un deuxième café ou pas ?
Sacha : Non, je ne pense pas, non... là, il faudra demander au patron !
Céline : On peut essayer...
Sacha : Ah bien essayez, oui...
Céline : Un café !... Non.
Sacha : Non.
Voix off : C'était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
E12 - Le yoyo
Résumé
Venue à l’institut « Les Belles du Mistral » pour un massage, Madame Manin Wendy les raisons de son absence dans le quartier ces derniers temps : elle a été malade et a découvert qu’elle était atteinte de troubles bipolaires.
Certaines maladies psychiques peuvent se révéler handicapantes au quotidien, notamment pour exercer un travail. Il existe toutefois des aides pour améliorer la situation des personnes concernées en complément d’un traitement médical adapté. Les aménagements d’horaires par exemple, ou la prise en compte de la nécessité d’éviter les situations de stress. Cela peut passer par une adaptation du temps de travail, mais aussi par la sensibilisation des collègues de la personne malade.
L’accessibilité, c’est aussi éviter la désocialisation, en favorisant l’accès au travail de tous.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Une femme brune entre au salon de beauté « Belles du Mistral ». Wendy, une jeune femme blonde, est à l’accueil.
Wendy : Madame ALAIN ! Eh bien je suis contente de vous voir ! On ne vous voyait plus du tout dans le quartier depuis quelques semaines !
Mme ALAIN : J’étais un peu malade.
Wendy Ce n’était pas trop grave au moins ?
Mme ALAIN : Si quand même, c’était comme un yoyo !
Wendy : Ah bien ça ! Moi, ça serait plutôt ma courbe de poids qui ferait yoyo, vous voyez !? Ah ! Je vois que vous avez réservé un massage…
Mme ALAIN : Oui, j’avais du mal à prendre soin de moi jusqu’à présent mais je vais beaucoup mieux, depuis que j’ai le bon traitement ! J’ai même repris le travail.
Wendy : Ah, c’est bien ! Formidable !
Mme ALAIN : Enfin j’ai repris en douceur, à mi-temps. J’ai aménagé mon emploi du temps, mes horaires… personne ne m’a regardé de travail !
Wendy : C’est quoi, votre maladie du yoyo ?
Mme ALAIN : Bipolarité…
Wendy : Qu’est-ce que c’est ?
Mme ALAIN : Je suis bipolaire.
Wendy : Eh bien c’est bien ! Alors… je vais vous offrir un soin, hein, la semaine prochaine, gratuit ! Comme ça, on fêtera nos retrouvailles !
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
E13 - Après vous
Résumé
Certains aménagements d’accessibilité sont strictement réservés à l’usage des personnes handicapées, comme les places de stationnement adaptées, mais ce n’est pas le cas de la plupart, comme le fait remarquer Al à Barbara en lui proposant de profiter de la rampe d’accès à un restaurant pour sa livraison.
Améliorer l’accès aux bâtiments commence par le cheminement, qui doit permettre d’assurer une continuité du parcours jusqu’à l’entrée, notamment pour les personnes à mobilité réduite, mais aussi pour les personnes atteintes d’autres types de handicap. Ces cheminements peuvent se révéler également très pratiques pour les personnes ayant des difficultés à se déplacer, par exemple avec une poussette ou un chariot. Un cheminement accessible, c’est en effet un parcours pouvant être utilisé en toute sécurité par tous.
Les places de stationnement adaptées sont quant à elle réservées à l’usage des personnes bénéficiant de la carte de stationnement. Celle-ci est délivrée sur demande auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) après avis médical. Toute personne atteinte d’un handicap qui réduit de manière importante et durable sa capacité et son autonomie de déplacement à pied ou qui impose qu’elle soit accompagnée par une tierce personne dans ses déplacements, peut la recevoir.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Un client est accoudé au comptoir du « Mistral ». Le bar est bondé.
Client : Ça va être l’heure du « Thalassa » spécial Marseille ! Ça ne te dit pas d’allumer la télé !?
Roland : Ah oui, tiens ! J’avais oublié !
Audiodescription : Une télé fixée au mur ; Roland appuie sur la télécommande.
Client : Mets plus fort !
Roland : Oui mais si je mets la télé plus fort, les gens vont parler plus fort, ça va devenir intenable !
Client : Alors je vais leur demander de parler moins fort !
Roland : Tu peux toujours essayer, tiens ! Attends, tiens, j’ai une idée…
Audiodescription : Roland presse un bouton sur la télécommande ; le sous-titrage pour malentendants s’affiche à l’écran. Un homme attablé regarde Roland.
Homme : On pourrait avoir une autre tournée, patron ?
Audiodescription : Roland ne quitte pas l’écran des yeux ; tous les clients se tournent vers la télévision.
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
E14 - Vu à la télé
Résumé
C’est l’affluence au bar du Mistral. Un habitué fait remarquer à Roland, le patron du bar, que c’est l’heure de la diffusion du Thalassa spécial Marseille. Difficile pourtant de suivre l’émission dans un environnement si bruyant : Roland a sa parade, il active le sous-titrage du programme.
La loi du 11 février 2005 a marqué une étape importante dans le développement de l’accessibilité de la télévision. En effet les grandes chaînes nationales sont tenues, depuis 2010, d’assurer à 100% l’accessibilité de leurs programmes. Dispositif activable facilement à partir de sa télécommande, le sous-titrage des programmes audiovisuels pose le principe de l’accessibilité des programmes télévisuels pour tous les usagers, qu’ils soient malentendants ou non.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Un client est accoudé au comptoir du « Mistral ». Le bar est bondé.
Client : Ça va être l’heure du « Thalassa » spécial Marseille ! Ça ne te dit pas d’allumer la télé !?
Roland : Ah oui, tiens ! J’avais oublié !
Audiodescription : Une télé fixée au mur ; Roland appuie sur la télécommande.
Client : Mets plus fort !
Roland : Oui mais si je mets la télé plus fort, les gens vont parler plus fort, ça va devenir intenable !
Client : Alors je vais leur demander de parler moins fort !
Roland : Tu peux toujours essayer, tiens ! Attends, tiens, j’ai une idée…
Audiodescription : Roland presse un bouton sur la télécommande ; le sous-titrage pour malentendants s’affiche à l’écran. Un homme attablé regarde Roland.
Homme : On pourrait avoir une autre tournée, patron ?
Audiodescription : Roland ne quitte pas l’écran des yeux ; tous les clients se tournent vers la télévision.
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
E15 - Bienvenue !
Résumé
Avant de débuter le cours de théâtre, le professeur annonce l’arrivée d’un nouveau, demandant à ses élèves de l’intégrer sans lui faire sentir sa différence. Loïc, adolescent atteint du syndrome de la trisomie 21 arrive juste à temps pour accueillir Goran, le nouveau, qui arrive à béquilles…
L’accessibilité universelle pose le principe fondamental de la non-discrimination soit l’accès de tous à tout. L’art et la culture sont de puissants vecteurs d’émancipation individuelle et d’intégration sociale. Permettre à tous les enfants et jeunes adultes d’accéder à l’offre culturelle et à la pratique d’activités artistiques est ainsi un objectif phare, mis en place sur la base de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Dans une salle de théâtre, un homme d’environ soixante ans est devant des jeunes gens assis.
Homme : Vous êtes tous au courant de l’arrivée d’un nouvel élève aujourd'hui. Alors je vous demanderai de l’accueillir chaleureusement, sans lui faire sentir sa différence.
Eleve : Pourquoi il est différent ?
Homme : Intégrer un cours de théâtre en milieu d’année, ce n’est pas facile et en plus…
Audiodescription : Un adolescent trisomique sort des coulisses et avance sur la scène.
Homme : Loïc ! Tu es en retard ! Allez, va t’asseoir avec les autres !
Audiodescription : Un jeune homme avec des béquilles, entre.
Homme : Je vous présente Goran, le nouveau. Il ne parle pas très bien notre langue et en plus il a un petit souci passager, alors soyez sympas avec lui !
Audiodescription : Une jeune fille aide Goran à s’asseoir.
Homme : Loïc ! Donne-lui un texte ! Bon ! Allez, on reprend au début de l’acte II !
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
E16 - Pas besoin de mots pour se comprendre
Résumé
Au cours, d’une balade Sacha et Floriane croisent un groupe de touristes en difficulté pour se repérer dans la ville. Floriane, atteinte de trisomie 21, les aide à s’orienter grâce aux pictogrammes présents sur le plan et à la signalétique urbaine.
L’accessibilité universelle doit être pensée par rapport à tous les handicaps, y compris le handicap mental. Favoriser la compréhension de l’environnement par la signalétique, ou l’utilisation de symboles simples et constants est un élément essentiel pour les personnes atteintes de handicap mental. Mais l’utilisation de visuels rapidement identifiables permet également de faciliter l’orientation de tous, en particulier des personnes ne connaissant pas les lieux, comme les touristes par exemple.
Dans le même esprit, l’accès aux services ou aux droits peut être facilité grâce à une information présentée de façon « facile à lire et à comprendre ». Basée sur l’utilisation de phrases simples et courtes, l’information facile à lire et à comprendre s’adresse aussi bien aux personnes présentant un handicap mental, qu’aux personnes ayant des difficultés à lire ou aux personnes qui n’ont pas le français comme langue maternelle.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Sacha marche dans la rue avec Floriane, une jeune fille trisomique. Ils tiennent un sachet de boulangerie.
Sacha : Ils sont bons, ces biscuits !
Floriane : Oui, ils sont bons !
Audiodescription : Plus loin, trois touristes consultent un plan de la ville. Floriane et Sacha s’arrête près d’eux.
Sacha : Ils ont l’air un peu perdus, ces touristes, là, non ?!
Floriane : Ils cherchent…
Touriste : Officio de tourismo…
Floriane : L’office de tourisme !
Sacha : Tu parles espagnol, toi maintenant ?!
Audiodescription : Floriane sourit et avance vers les touristes. Elle désigne une icône sur la carte et montre un panneau dans la rue avec la même icône.
Touriste : Officio de tourismo ? Oh ! Muchas gracias.
Floriane : Voilà.
Audiodescription : La jeune fille revient vers Sacha.
Sacha : Je suis bluffé !
Floriane : Muchas gracias !
Audiodescription : Ils reprennent leur promenade en discutant les biscuits.
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
E17 - Pour trouver le chemin
Résumé
Francesco pensait consacrer sa journée à la réalisation de démarches administratives. C’est cependant de bonne heure qu’il arrive au bar du Mistral. Il raconte à Roland que les nouveaux aménagements - et notamment l’installation de panneaux signalétiques - facilitent vraiment la vie des gens en favorisant une circulation plus intuitive et un accès direct aux différents services.
L’accessibilité des services publics est un droit pour tous les citoyens puisqu’elle tend au plein exercice de leur citoyenneté. Sachant que près de 35% de la population française est en situation de handicap (durable ou temporaire), les établissements recevant du public, doivent favoriser une accessibilité égale et non discriminante pour tous. Cela nécessite parfois d’importants travaux, mais il existe aussi des petits aménagements simples qui peuvent contribuer à la vie de tous : avoir une bonne signalétique, claire et compréhensible de tous, peut rendre service à plus d’une personne.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Un jeune homme brun et barbu entre au bar du « Mistral ». Roland est derrière le comptoir. Un client boit un café en face de lui.
Roland : Vous avez l’air bien guilleret ce matin !
Jeune homme : J’avais des démarches administratives à faire et je pensais y passer la journée ! Entre l’accueil, les différents services, attendre les documents, la validation, se perdre dans les couloirs, retourner à l’accueil ! D’habitude c’est un labyrinthe ! Dans les labyrinthes, on s’y perd.
Client : Eh bien moi j’ai un ami, il y est rentré… il n’en est jamais sorti !
Roland : Jamais ?!
Client : On ne sait pas.
Jeune homme : Là, ils ont mis des panneaux pour faciliter la vie des gens. Ils ont dit qu’à la base, c’était pour les personnes handicapées, mais ça change tout ! Moi, handicap ou pas handicap, ça m’a vraiment facilité la vie !
Roland (au client) : Votre ami, il va peut-être finir par en sortir !
Client : Ben… on ne sait pas !
Fin
En savoir plus
E18 - En équilibre
Résumé
Wendy fait la rencontre d’Alain, qui vient pour les travaux de nettoyage de la façade du bar du Mistral. Celui-ci étant en fauteuil roulant, Wendy ne cache pas sa surprise.
En effet, ce n’est pas parce qu’une personne est handicapée qu’elle ne peut pas travailler comme tout le monde. L’accès à l’emploi des personnes handicapées est un enjeu de société majeur : c’est l’un des aspects de la lutte contre l’exclusion. Pour cela, il est important de changer le regard sur les personnes handicapées. Concrètement, il existe également différents mécanismes pour favoriser l’accès à l’emploi des personnes handicapées :
- obligation d’emploi en faveur des travailleurs handicapés pour tout employeur privé ou tout établissement public à caractère industriel et commercial occupant au moins 20 salariés,
- aide à l’exercice d’une activité non salariée, facilitant la création d’entreprises,
- aides financières (prime de reclassement, aides aux employeurs, etc.),
- contrats aménagés ou de rééducation,
- aides aux structures et établissements adaptés.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Dans son fauteuil roulant, Alain est devant la terrasse du bar du « Mistral ». Wendy le rejoint.
Wendy : Bonjour !
Alain : Elle aurait besoin d’un bon coup de propre, cette façade, hein ?
Wendy : Ah oui ! Mais alors, ça doit être du sport ! Ce que je veux dire, c’est qu’avec la duchesse là…
Alain : La marquise… On ne peut pas mettre d’échafaudage, il faut faire appel à une entreprise de travaux acrobatiques. C’est pour ça que je suis là !
Audiodescription : La jeune femme blonde le dévisage.
Alain : Je sais oui… je ne suis que le patron de la boîte, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas moi qui grimperai au mur.
Wendy : Ce n’est pas trop une mauvaise pub pour votre entreprise ?
Audiodescription : Elle regarde le fauteuil…
Alain (riant) : Ça… non, ça n’a rien à voir, c’est un accident de voiture avec un chauffard ! Non, je ne grimpe plus aux branches, je laisse faire mes employés mais je gère toujours ma petite boutique !
Wendy : C’est bien.
Alain : Excusez-moi, j’ai rendez-vous avec le patron pour voir le devis.
Wendy : Je vous en prie !
Alain : Bonne journée !
Wendy : Oui, merci.
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
E19 - Tout parle
Résumé
Roland Marci, patron du bar Le Mistral, découvre, grâce à sa rencontre avec Monique dans le tramway, des astuces bien pratiques.
Les équipements mis en place pour les personnes aveugles et malvoyantes peuvent aussi être utiles à tous.
Les systèmes d’annonces sonores dans les transports en commun ont été développés pour aider au repérage des personnes aveugles ou malvoyantes, mais ils sont aussi très pratiques pour tous ceux qui font un trajet pour la première fois et qui ne connaissent pas la ligne empruntée. En énonçant le nom de la station sur une intonation montante, l’annonce sonore permet de retenir l’attention dans un environnement parfois bruyant. Elle est complétée par des sons indiquant par exemple l’imminence de la fermeture des portes, ce qui peut s’avérer bien utile.
Et à l’inverse, des équipements qui ne sont pas conçus spécifiquement pour des personnes handicapées peuvent leur permettre d’accéder plus facilement à certains services. C’est le cas des smartphones qui, grâce au développement de la commande vocale, deviennent un outil privilégié d’accès aux ressources numériques pour les personnes aveugles ou malvoyantes.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Roland, un septuagénaire aux cheveux gris, monte à bord d’un tramway, un Smartphone blanc et un mode d’emploi dans les mains, il s’assoit en face de Monique, une femme brune d’environ soixante ans.
Roland : Excusez-moi, il s’arrête bien à la station Nationale, là ?
Monique : Oui, j’espère, moi, c’est là que je descends.
Roland : Ah ! Merci.
Audiodescription : La femme tient un Smartphone noir…
Roland : Comment on se débrouille avec ce genre de gadget de nos jours ! Moi je veux simplement téléphoner !
Monique : Moi, je lui parle, c’est plus simple.
Audiodescription : Elle se penche vers son téléphone.
Monique : Quelle heure est-il ?
Smartphone : Il est 15h58.
Roland : Ah ! Alors ça, c’est incroyable ! Mais il comprend ce qu’on lui dit alors !
Audiodescription : Elle déplie une canne blanche.
Monique : Vous deviez vous dépêcher car vous allez rater votre arrêt…
Roland : Mais alors tout parle de nos jours, les téléphones, les tramways…
Audiodescription : Monique se lève.
Roland : Eh bien il va falloir que je m’y fasse mais c’est quand même drôlement pratique !
Audiodescription : Il se lève.
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
E20 - Ouvrir les yeux !
Résumé
Kevin et Baptiste sont en pleine discussion quand où ils aperçoivent Cyrielle. Captivé par cette rencontre et gêné par ses lunettes de soleil, Baptiste se rend compte que risquer de se prendre un porte vitrée, ça n’arrive pas qu’aux autres.
Initialement pensée pour favoriser l’accessibilité des personnes malvoyantes ou atteintes de déficiences visuelles, la signalétique des surfaces vitrées est un impératif de sécurité bénéfique à toutes les personnes qui pourraient être, à un moment ou un autre, gênées en termes de visibilité (problèmes de vue, exposition directe du soleil, désorientation, etc.). La bonne utilisation des couleurs, l’installation de bandes de signalisation ou encore l’utilisation d’adhésifs de marquage sont autant de dispositifs destinés à rendre les surfaces vitrées visuellement contrastées par rapport à leur environnement direct et donc détectables. Même si cela peut paraître anecdotique, cela peut vraiment contribuer à rendre un lieu plus accessible à tous.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAudiodescription : Dans un hall d’immeuble, Kevin et Baptiste échangent leurs lunettes de soleil.
Kevin : C’est crédible ?
Baptiste : Non ! (Rires)
Audiodescription : Ils sont devant une porte vitrée.
Kevin : Je ne vois rien…
Baptiste : Eh ! Mais ce n’est pas Cyrielle là-bas ?!
Audiodescription : Une jeune fille appelle l’ascenseur.
Kevin : Je crois… Carrément, mon vieux, c’est elle !
Audiodescription : La jeune fille blonde se retourne et sourit à Baptiste.
Baptiste : Elle me sourit ! C’est bon pour moi ça !
Audiodescription : Baptiste avance vers Cyrielle ; un jeune homme brun la rejoint et l’embrasse sur la bouche.
Baptiste : Ah ! Bon… tant pis !
Audiodescription : Baptiste recule.
Kevin : Eh oh !
Baptiste : Eh ! Tu fais quoi là ?
Kevin : Je t’empêche de te prendre la vitre ! Regarde… Là ! Il faut que tu fasses gaffe, mec ! Je ne serai pas toujours là pour te sauver la vie ! Espèce de petite tête va !
Audiodescription : Des pastilles rouges sont collées sur la vitre. Kevin ouvre la porte et sort. Baptiste le suit.
Voix off : C’était Plus belle la vie « ensemble ».
Fin
En savoir plus
#1 Ils vous en parlent
Résumé
L’accessibilité c’est quoi pour vous ? Directement concernés, les acteurs du programme « Plus Belle La Vie Ensemble » ont souhaité donner leur point de vue sur l’accessibilité. Pour certains, il s’agit de donner la possibilité à tous d’accéder librement aux infrastructures, pour d’autres, de se déplacer facilement que l’on soit porteur d’un handicap physique ou simplement en situation de handicap temporaire.
Mise en place d’aménagements adaptés et prise de conscience collective, l’accessibilité c’est autant de petits gestes qui peuvent rendre la vie plus belle pour tous !
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleRéalisateur : Attention... et action !
Audiodescription : Avy MARCIANO.
Avy MARCIANO, comédien : Par définition, l'accessibilité, c'est la possibilité pour chacun d'entre nous de pouvoir accéder aux choses. Donc là en l'occurrence, on parle d'accessibilité pour les handicapés et la possibilité pour eux de se mouvoir autant que les valides.
Théo BERTRAND, comédien : En fait c'est pour rendre plus simple la vie pour tout le monde... c'est ça ?
Audiodescription : Jean-François MALET court dans une rue avec une poussette baptisée « Lucie ». Michel BURGER, Réalisateur.
Michel BURGER, comédien : Avoir accès aux lieux, vraiment, on ne se rend pas compte mais par exemple c'est assez récent, les bandes au sol, les autoroutes pour non-voyants... avoir des feux sonores qui fonctionnent et effectivement aller dans un restaurant et pouvoir en toute simplicité consulter soi-même sa carte.
Audiodescription : MALET fait la course avec Fabrice MALAVAL, un Réalisateur en fauteuil roulant. Fabrice MALAVAL...
Fabrice MALAVAL, comédien : L'accessibilité, c'est la citoyenneté.
Audiodescription : Sur le trottoir, la poussette et le fauteuil filent roue contre roue. Fabrice dépasse Jean-François dans un virage. Pierre AUDOUARD, Réalisateur.
Pierre AUDOUARD, comédien : J'aurais beaucoup de mal à définir l'accessibilité mais je dirais que c'est être capable de s'imaginer ce que ça représente d'être différent. Mais très souvent, on est bloqué un peu dans son monde, qui qu'on soit, on a du mal à imaginer la différence et à faire attention aux autres.
Audiodescription : Des béquilles dans la main, Serge DUPIRE est assis dans le couloir d'un hôpital. Charles BESSE (ph), un enfant lourdement handicapé, en fauteuil roulant, passe devant lui. Théo BERTRAND, Réalisateur.
Théo BERTRAND : Je pense que si on avait les moyens de mettre des gens dans une situation de handicap juste une journée, ils changeraient complètement de regard et ils seraient beaucoup plus attentifs à ça.
Audiodescription : Serge marche dans la rue avec ses béquilles. Des sacs de provisions sont accrochés aux poignées. Pauline BRESSION, Réalisateurne.
Pauline BRESSION, comédienne : Essayons de vivre tous ensemble, c'est le titre du programme...
Audiodescription : A tour de rôle, Pauline, Avy, Théo, Bryan TRESOR, Léa FRANCOIS, Stéphane, Fabrice et Serge formulent en langage des signes le mot « ensemble », les pouces levés et les poings serrés l'un contre l'autre, leurs bras décrivent un cercle.
En savoir plus
#2 Ils vous en parlent
Résumé
Nous sommes tous, à un moment ou un autre, confrontés à une situation liée à l’accessibilité. Que ce soit par de courtes expériences de handicaps temporaires pour les acteurs de la série « Plus Belle La Vie » ou une situation vécue au quotidien pour les acteurs du casting de « Plus Belle La Vie Ensemble », tous tombent d’accord sur un point : permettre l’accessibilité de tous à tout c’est important pour tous !
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAvy MARCIANO : Ça arrive tous les jours de se rendre compte qu’effectivement tout n’est pas adapté à certains handicaps.
Audiodescription : Une jeune fille noire avec des lunettes grossit les caractères sur un écran d’ordinateur. Théo BERTRAND.
Théo BERTRAND : Je prends mon expérience à moi quand j’ai fait une courte expérience en fauteuil… on a toujours l’impression qu’on nous juge alors que ce n’est pas vrai forcément mais on se met vachement à l’écart nous-mêmes et on a toujours l’impression d’être différent. Alors si en plus, il n’y a pas de trucs pour nous, il n’y a pas de rampes d’accès et tout ça, on se sent encore plus à l’écart quoi !
Audiodescription : Léa FRANCOIS.
LEA FRANCOIS, comédienne : Je vais tourner une séquence où je me gare sur une place « handicapé » avec mon partenaire de jeu, Stéphane, qui est lui-même handicapé. Il me disait que c’est quelque chose qui se fait très souvent, les gens qui se garent sur des places « handicapé » et s’en vont et disent « j’en ai pour cinq minutes » ! Et hop, ils se barrent. Et voilà il se retrouve tout seul devant la place « handicapé »… (inaudible)…
Audiodescription : Stéphane.
Stéphane TRAUTMANN, comédien : Les gens généralement ne font pas tant de civilités en fait… c’est « excusez-moi » et ils s’en vont… Dès fois, ils sont déçus parce que… là, je n’ai pas de fauteuil, j’ai des cannes et les gens me disent que je n’ai rien à faire là parce que je n’ai pas de fauteuil roulant !
Audiodescription : Avy MARCIANO, comédien.
Avy MARCIANO : Donc il s’agit de bon sens ; il s’agit de permettre à tout un chacun de pouvoir évoluer et se mouvoir et utiliser les infrastructures urbaines en toute liberté et en toute indépendance et autonomie.
Audiodescription : Charles BESSE (ph), un enfant lourdement handicapé, pilote son fauteuil électrique. Fabrice MALAVAL, comédien.
Fabrice MALAVAL : Ça fait 27 ans que je vis sur un fauteuil, donc oui, c’est une vraie urgence.
Audiodescription : Léa FRANCOIS.
Léa FRANCOIS : Oui, si on pouvait faire un peu évoluer les mentalités, les structures, tout ça, ce serait quand même vachement important, je pense !
Audiodescription : A tour de rôle, les acteurs formulent en langage des signes le mot « ensemble », les pouces levés et les poings serrés l’un contre l’autre, leurs bras décrivent un cercle.
En savoir plus
#3 Ils vous en parlent
Résumé
A l’occasion du tournage du programme « Plus Belle La Vie Ensemble », les acteurs racontent leur vision de l’accessibilité. Si l’accessibilité implique des aménagements spécifiques permettant l’accès de tous à tout, c’est aussi une succession de petits gestes que nous pouvons tous faire au quotidien. Faire attention aux autres, être solidaire et continuer ce qui a d’ores et déjà été entrepris pour améliorer la vie de tous.
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleAvy MARCIANO.:
Avy MARCIANO, COMEDIEN : Il n’y a aucune raison qu’une personne porteur d’un handicap soit privée d’une liberté de mouvements et d’une liberté de circulation juste parce qu’elle porte un handicap.
Thomas POISSON, AMENAGEMENT ET REHABILITATION ESPACES CULTURELS, FRICHE BELLE DE MAI, MARSEILLE ( DECOR DU TOURNAGE) : Aujourd’hui, la question du handicap elle se pose pour beaucoup de personnes, que ce soit des personnes en fauteuil ou des personnes aussi qui ont juste un handicap temporaire. L’accessibilité handicapé elle impose un certain nombre de normes en termes de surface.
Justine SIMON, CO RESPONSABLE VELODROME 2, MARSEILLE : Ce qui a été le plus difficile à envisager pour que le lieu soit accessible aux handicapés, notamment aux personnes en fauteuil, c’est vraiment les questions d’aménagement de l’espace.
Bryan TERSOR, COMEDIEN : Parce que les personnes handicapées ou des personnes en fauteuil roulant, ou quoi que ce soit, ça existe et il y en a tous les jours. Je pense que si on avait plus de connaissance par rapport à ça et qu’on connaissait mieux le sujet, ça serait déjà plus facile pour tout le monde d’être solidaire.
Audiodescription : Léa FRANCOIS, comédienne.
Léa FRANCOIS : Si on pouvait faire un peu évoluer les mentalités, les structures, tout ça, ce serait quand même vachement important, je pense.
Avy MARCIANO : Faisons en sorte que chacun d’entre nous, handicapé ou non, puisse évoluer et se mouvoir dans la ville en toute liberté et en toute indépendance et autonomie.
Audiodescription : Pierre AUDOUARD, comédien.
Pierre AUDOUARD : Donc l’accessibilité pour moi aujourd’hui, le message sympa à faire passer c’est faire un peu attention aux autres.
Audiodescription : Michel BURGER, comédien.
Michel BURGER : Je trouve que c’est vraiment bien qu’on ait utilisé des vraies personnes handicapées pour jouer, parce que combien de fois j’ai vu des valides jouer les aveugles ou les mal voyants. On peut le faire, ce n’est pas le souci, mais je trouve que pour une fois c’est bien d’avoir pensé à nous.
Audiodescription : Bryan TRESOR, comédien.
Bryan TRESOR : Favoriser l’accès aux personnes handicapées, et vraiment de partout.
Audiodescription : Théo BERTRAND.
Théo BERTRAND : Continuer ce qui a été fait, et pas lâcher, vraiment répandre ça partout, et renseigner beaucoup plus les gens là-dessus.
Audiodescription : Michel BURGER.
Michel BURGER : Tout n’est pas encore fait, qu’il y a du chemin à faire et qu’il y ait des petits gestes, voilà, font que la vie est mieux quoi !
Audiodescription : Les techniciens, les acteurs formulent en langage des signes le mot « ensemble ». Les pouces levés et les poings serrés l’un contre l’autre, leurs bras décrivent un cercle. Ils agitent les mains en l’air.
En savoir plus
#4 Making of - Plus Belle La Vie Ensemble
Résumé
(Re) découvrez les coulisses du programme Plus Belle La Vie Ensemble à travers le making of du tournage !
#accessibleatous
Transcription textuelle
Voir la transcription textuelle Cacher la transcription textuelleStéphane TRAUTMANN : Moi, je suis heureux. Tourner, pour moi, c’est un rêve qui se réalise. Je suis comme un poisson dans l’eau, là ! Je suis content !
Audiodescription : Une femme maquille Joakim LATZKO. A tour de rôle, Théo BERTRAND, Bryan TRESOR, Serge DUPIRE, Léa FRANCOIS, Stéphane TRAUTMANN, Fabrice MALAVAL, Rebecca HAMPTON, Michel BURGER, Gladys COHEN, Michel CORDES, le réalisateur Philippe CARRESE et des membres de l’équipe de tournage formulent en langage des signes le mot « ensemble ». Le sourire aux lèvres, les acteurs et les techniciens sont rassemblés au bar du « Mistral » et répètent le signe. Ils agitent les mains en l’air.