Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement

2020, année du changement d’échelle dans la politique de résorption des bidonvilles

L'année qui s'ouvre sera décisive pour la politique de résorption des bidonvilles où vivent des ressortissants de pays de l'Union européenne en situation de grande précarité. Conformément à ce qu'a annoncé en septembre 2019 le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, le budget dédié au soutien des actions de résorption sera doublé en 2020, passant de 4 à 8 millions d’euros.
L'année qui s'ouvre sera décisive pour la politique de résorption des bidonvilles où vivent des ressortissants de pays de l'Union européenne en situation de grande précarité. Conformément à ce qu'a annoncé en septembre 2019 le ministre délégué en charge de la ville et du logement, Julien Denormandie, le budget dédié au soutien des actions de résorption sera doublé en 2020, passant de 4 à 8 millions d’euros.

C'est une occasion unique donnée aux acteurs de terrain, préfectures, collectivités territoriales, opérateurs associatifs, engagés bénévoles et habitants des bidonvilles eux-mêmes, de franchir un saut à la fois qualitatif et quantitatif dans les actions de résorption. L'objectif fixé pour 2022 est de permettre l’insertion de 6 000 personnes (avec accès au logement), soit 50% de la population vivant en bidonvilles (ressortissants de pays de l’Union européenne), et de doubler le taux de personnes concernées par une action d’accompagnement, avec une priorité accordée à l'accompagnement vers l'école et à l'accès à l'emploi.

La Dihal a d'ores et déjà engagé une action renforcée pour que chacun puisse se saisir de cette opportunité : mobilisation des préfectures, déplacements sur le terrain, ateliers de co-construction de stratégies territoriales, développement de la plateforme numérique Résorption Bidonvilles qui renforce les capacités de pilotage des acteurs de terrain et la performance des actions. La Dihal va redoubler de détermination pour augmenter la voilure là où des stratégies sont engagées et créer de nouvelles dynamiques là où elles sont inexistantes ou partielles afin de sortir d’une logique d’évacuations suivies de réinstallations.

Le délégué interministériel, Sylvain Mathieu, a adressé le 14 janvier 2020 une note aux préfets pour préciser les modalités des demandes des crédits dédiés. En accord avec la direction générale de la cohésion sociale, la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages, la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, il est prévu une notification en deux temps de ces crédits (une première vague en mars et une autre à l'été) afin qu'ils puissent servir à mobiliser des équipes issues des prochaines élections municipales sans pour autant retarder l'action dans les territoires déjà engagés dans une démarche partenariale.