Commémoration des 100 ans de la Légion d'honneur à la ville de Verdun

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 13/09/2016

Le Premier ministre Manuel Valls a présidé, le 13 septembre 2016, la cérémonie de commémoration des 100 ans de la remise de la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur à la ville de Verdun. Le chef du Gouvernement a rappelé la double dimension du souvenir et de l’avenir que symbolise Verdun, lieu de mémoire collective et ferment de la construction européenne.

Verdun, plus qu’une ville, est un lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale. La ville, située dans le département de la Meuse, commémore aujourd’hui le centenaire de la remise de la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur. Une distinction attribuée le 13 septembre 1916, comme l’a rappelé le Premier ministre, « pour rendre hommage aux soldats qui ont eu entre leurs mains, pendant de longs mois, le sort de la France » au cours de la bataille qui a duré 302 jours, du 21 février au 18 décembre 1916. Une décoration également décernée « pour saluer les civils » qui ont œuvré à l’action de guerre et «comme symbole de la fraternité de tout un peuple envers une ville » qui a souffert.

Paix et respect entre les nations

Cent ans après la bataille de Verdun, le Premier ministre a rappelé combien le souvenir « des combats et des soldats » restait présent dans l’esprit des Français. Verdun constitue « un incontournable de notre conscience collective », a-t-il souligné. «À l’heure où les témoins de la Grande Guerre ont disparu, nous avons le devoir d’entretenir la pierre pour entretenir l’esprit de Verdun. »
Verdun, c’est aussi le symbole de l’identité de la France. Une identité qui « se nourrit de notre histoire, de nos joies et souffrances communes, (...) de nos valeurs». « Se reconnaître dans cette identité, c’est considérer que tout cela fait partie de nous », a-t-il affirmé. « Nous sommes les héritiers, les descendants de ceux qui se sont battus » , les porteurs, par-dessus tout, d’un message de « paix et de respect entre les nations » .

Le berceau de l’amitié franco-allemande

Manuel Valls a également souligné le symbole de paix et de construction de l’Europe que fut Verdun, comme « point de départ d’une mémoire partagée entre les deux ennemis d’hier. » C'est en effet à Verdun que le général de Gaulle appela, en 1966, à l’occasion des 50 ans de la bataille, les deux pays à s’engager pleinement dans le projet européen. C’est à Verdun, encore, que le président François Mitterrand et le chancelier Helmut Kohl scellèrent, par une poignée de mains devenue historique, l’amitié franco-allemande, le 22 septembre 1984. Et c’est à Verdun, toujours, que, le 29 mai 2016, François Hollande et Angela Merkel se sont retrouvés à l'occasion du centenaire de la célèbre bataille. « À la suite de tous ces gestes, nous devons être, nous aussi, les défenseurs acharnés de l’Europe » , a assuré Manuel Valls. « Une Europe garante de la paix, mais pas seulement, car ce seul argument, même s’il est de taille, ne suffit plus. L’Europe a besoin de plus pour retrouver l’adhésion des peuples. »

Des investissements pour l’avenir

L’avenir à Verdun, c’est aussi les engagements du Gouvernement pour le développement de l’agglomération. Ce 13 septembre 2016, Manuel Valls a également signé un engagement en faveur du projet de la communauté d'agglomération, déposé dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir (PIA).

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