"Tous les Français doivent non seulement être vigilants mais déterminés à lutter contre ces messages de haine"

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 16/02/2015

Manuel Valls était l’invité de RTL, au lendemain d’un week-end marqué par les attentats de Copenhague et la profanation d’une centaine de tombes juives en Alsace. Il a évoqué le "profond dégoût" ressenti face à ces actes et réitéré le message de la France à ses citoyens de confession juive : "la France est blessée, comme vous, et la France ne veut pas votre départ". Le Premier ministre a appelé, face à la menace terroriste, à rester vigilants mais déterminés à lutter contre ces messages de haine.

Publié par gouvernementFR
"Quand on casse des tombes, quand on remue la terre d’un cimetière, ce sont les fondations mêmes de notre République, de notre société, de notre civilisation qu’on déstabilise", a déclaré Manuel Valls au micro de RTL, évoquant son "profond dégoût". "Il n’y a aucune excuse", a-t-il poursuivi, "et donc il faut la répression la plus forte qui soit". "La République, une nouvelle fois, doit être impitoyable à l’égard de ceux, quel que soit leur âge, qui se sont livrés à de tels actes".
"Mon message aux Français juifs est le suivant : la France est blessée, comme vous, et la France ne veut pas votre départ. La France vous dit une nouvelle fois son amour, son soutien, sa solidarité, cet amour est bien plus fort que les actes de haine, fussent-ils répétés, et la maison des Français juifs, c’est la France", a rappelé Manuel Valls. Interrogé sur les événements survenus samedi 14 février à Copenhague, au Danemark, le Premier ministre a souligné que, comme à Paris, "ce qui était visé par un mimétisme absolu, c’est la liberté d’expression". Il a appelé les Français à rester vigilants et "déterminés à lutter contre ces messages de haine". "Il faut que les consciences restent éveillées", a-t-il déclaré, rappelant la "détermination" du Gouvernement "à combattre et le terrorisme et la haine et tout ce qui divise notre société". "La menace est particulièrement élevée, en Europe et donc en France. Et elle reste particulièrement élevée dans notre pays. Je crois que chacun l’a compris", a-t-il poursuivi. "Nous prolongerons ces moyens autant que nécessaire tant que la menace reste élevée", a assuré Manuel Valls, évoquant le plan Vigipirate et rappelant que les décrets d'application de la loi antiterroriste, votée en décembre dernier, ont été pris rapidement et que le projet de loi sur le renseignement, prévu avant les événements et qui donnera plus de moyens à nos services de renseignements, sera examiné en Conseil des ministres dans quelques semaines et débattu ce printemps à l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre a enfin appelé à "combattre cet islamo-fascisme" et à ne "céder ni à la peur ni à la division", notamment en formant autrement les imams et en refusant les financements qui viennent de l'étranger. "Il faut que l’islam de France assume, prenne totalement ses responsabilités, c’est ce que demande d’ailleurs l’immense majorité de nos compatriotes musulmans, qui n’en peuvent plus, eux aussi, d’être non seulement la cible d’attaques qui sont elles-mêmes insupportables, mais d’être confondus avec cette terreur".

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