Présentation du quatrième Programme d’investissements d’avenir par le Premier ministre

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié 08/01/2021

Le Premier ministre, accompagné de la ministre de la Transition écologique, du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, et de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, a présenté à Massy (Essonne) le quatrième Programme d’investissements d’avenir (PIA), le 8 janvier 2021. Instrument majeur de financement et de transformation dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et l’innovation, le PIA incarne la préparation de la France de 2030, avec une croissance durable, respectueuse de l’environnement et à l’avant-garde des technologies et de l’industrie de demain. Doté de 20 milliards d’euros sur cinq ans, ce programme contribuera à hauteur de 11 milliards d’euros à France Relance.

Publié par gouvernementFR
Bonjour à toutes et à tous ! Nous voici ici dans l'Essonne, dans une magnifique startup Exotrail spécialisée dans les satellites et qui est une enfant, une entreprise née du programme d'investissements d'avenir dont je suis avec plusieurs ministres venus annoncer ce matin le lancement officiel du quatrième volet, le pays A4, sujet extrêmement important. D'abord important par les enjeux qu'il recouvre, puisque c'est une enveloppe de 20 milliards d'euros qui lui est affectée, dont près de 11 dans le cadre de notre plan de relance, France relance, 11 milliards d'euros, donc sur la période, vous le savez, 2021-2022. Quels sont les objectifs politiques du Gouvernement à travers ce programme ? Eh bien, s'il est à la fois dans un certain nombre de secteurs stratégiques, de soutenir l'activité et la relance de notre économie qui est, comme vous le savez, affectée par les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire, mais il est également de préparer l’avenir de notre économie, la reconversion de notre économie qui doit être, c’est aussi l’objectif du plan de relance, c’est l’objectif du PIA, plus écologique, plus souveraine et plus solidaire. Donc nous avons engagé un certain nombre de stratégies avec les ministres compétents, avec le ministre de la Relance, la ministre de l'Enseignement supérieur, la ministre de la Transition écologique. Ce qui est visé, c'est évidemment l'innovation, c'est évidemment la recherche dans des domaines extrêmement concrets comme l'hydrogène décarboné. Ce sujet avait été par anticipation engagé par les ministres compétents en septembre dernier. Nous avons parlé de la cybersécurité, du secteur quantique sur lequel le président de la République reviendra prochainement, du numérique, évidemment de la santé, secteur stratégique en ce moment. Bref, nous préparons l'avenir en même temps que nous sauvegardons notre économie aujourd'hui en difficulté du fait de la crise. Je vous remercie. Et nous nous tenons à votre disposition pour répondre à quelques questions sur ce sujet du PIA 4. Journaliste Bonjour, Monsieur le Premier ministre. Le premier PIA portait la marque de la crise économique de 2008. Le PIA que vous avez présenté ce matin, est-ce qu'il porte la marque du Covid, de l'épidémie et de la crise économique qui en a découlé ? Quelles ont été les priorités qui ont été retenues dans le cadre de ce PIA ? Et pour reprendre une formule, peut-être maintenant célèbre, après le « Quoi qu’il en coûte » du plan de relance, est-ce qu'on est dans un « coûte que coûte » soutenir les générations futures ? Jean CASTEX Monsieur le ministre de L'Économie et de la relance. Bruno LE MAIRE Je crois que le Premier ministre a été extrêmement clair. L'objectif, c'est effectivement dans cette période très particulier, de continuer à soutenir les secteurs qui sont les plus fragilisés par la crise. Le Premier ministre a eu l'occasion d'en parler récemment la restauration, l'hôtellerie, les bars, le secteur de la culture, tout le secteur du tourisme. Et je le redis avec beaucoup de force, nous continuerons à soutenir ce secteur aussi longtemps que cela sera nécessaire. Et ils savent qu’ils peuvent compter sur notre soutien total avec le Premier ministre et le Président de la République. Mais notre responsabilité, c'est aussi de préparer l'avenir du pays et l'avenir du pays se joue dans l'innovation. Donc, il se joue dans le plan d'investissements d'avenir, avec des secteurs qui vont être très concrets pour les Français, très concrets pour les générations qui viennent. L'hydrogène, c'est ce qui va faire la mobilité propre de demain. On s'est beaucoup mobilisé avec Barbara POMPILI sur ce sujet. C’est les transports publics qui seront plus propres. C'est l'avion hydrogène sur lequel travaille Airbus. C'est très concret pour les générations qui viennent. L'Enseignement numérique, qui est un des autres thèmes du PIA, c'est aussi quelque chose de très concret. Les projets en termes de santé vont pouvoir améliorer les traitements médicaux pour avoir des traitements qui soient vraiment ciblés sur chaque personne, ça fait partie des objectifs du PIA. Donc nous, notre responsabilité, je le redis, c'est à la fois de protéger et de préparer l'économie française de demain, avec un certain nombre de secteurs qui sont stratégiques pour les générations qui viennent. J'ajoute un tout dernier point dont on a parlé ce matin qui me paraît très important. La France ne peut pas se reposer sur ses lauriers. Elle a quelques filières qui sont très performantes et qui constituent une grande part de nos succès à l'exportation : l'aéronautique, l'industrie agroalimentaire et en particulier la viticulture et le secteur du luxe. Et quand vous regardez dans cette période de crise, deux de ces filières sur trois sont très lourdement impactées par la crise, l'agroalimentaire et la viticulture par les sanctions américaines, et j'ai reçu hier les viticulteurs qui peuvent compter sur notre soutien avec le ministre de l'Agriculture et l'Aéronautique par l'effondrement du transport aérien. Il reste le luxe qui est épargné. La France ne peut pas voir toute son économie et toute sa puissance exportatrice reposer uniquement sur trois filières. C'est impensable. Et donc nous souhaitons, c'est une des orientations que nous a fixées le Président de la République et de manière très claire et le Premier ministre, rebâtir des chaînes de valeur françaises dans des secteurs différents : l'hydrogène, la santé, les biotechnologies, le calcul quantique. Toutes ces chaînes qui figurent dans le PIA 4 et qui nous permettrons d'avoir une économie qui soit plus équilibrée, plus solide et plus innovante.

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