Brexit sans accord : La France sera prête

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.

Publié 18/01/2019

Le Premier ministre, Édouard Philippe, s’est rendu le 18 janvier 2019 dans le Pas-de-Calais, dans le cadre de la préparation de la sortie sans accord du Royaume-Uni de l’Union européenne. Une visite qui a permis de se rendre compte que la France sera prête à franchir le cap d'un « Brexit dur ». Une attention particulière a été portée sur les PME.

Publié par gouvernementFR
Au lendemain du déclenchement de la mise en œuvre du plan d’action en prévision de la sortie sans accord du Royaume-Uni de l’Union européenne, le Premier ministre, Édouard Philippe, est allé dans le département du Pas-de-Calais. Un point stratégique car le détroit de Calais qui relie la France à la Grande-Bretagne est l’endroit où le maximum de marchandises et de passagers transitent pour rejoindre les deux pays avec pas moins de quatre millions de passages par an. « Ce que je constate » , s’est félicité le Premier ministre, « c’est que le 30 mars si le Brexit dur devait intervenir, nous serons prêts. » Dans les équipes de douanes, des services vétérinaires, de la police de l’air et des frontières, « les travaux auront été réalisés, les recrutements auront été opérés, les procédures auront été adaptées ou mises en place pour faire en sorte que le passage par le Brexit dur puisse se passer dans les meilleures conditions », a-t-il constaté. Comme l'a souligné le Premier ministre, les entreprises qui ont l’habitude d’avoir des relations commerciales avec des pays extra-communautaires sont outillées pour faire face à ce genre de situation. Ce qui est moins le cas des PME dont l’essentiel des activités se fait au sein de l’Union européenne et qui devront faire face à un cadre juridique les liant au pays extra-communautaire que deviendra la Grande-Bretagne.
C’est pourquoi le Premier ministre, accompagné de Gérald Darmanin et de Nathalie Loiseau, sont allés à la rencontre de dirigeants de PME pour évoquer les conséquences du Brexit et les dispositifs d’accompagnement.
« Nous allons mobiliser l’ensemble des réseaux qui sont à la disposition des entreprises pour leur donner le maximum d’informations » , a déclaré Édouard Philippe, notamment dans les relations que ces entreprises peuvent avoir les banques qui auront un rôle important de conseil. Les services des douanes pourront également apporter de très nombreux conseils aux entreprises pour l’organisation de leur relations commerciales avec des pays à l’étranger. A cette occasion, le Premier ministre a tenu à souligner combien quitter l’Union européenne et désimbriquer les économies était un exercice délicat, qui a un coût. « Cela nous rappelle l’intérêt qu’il y a d’avoir un marché unique entre les partenaires européens, en termes de simplicité, de croissance, d’homogénéité des normes. »

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