Contrat de plan État-région : "Nous donnons aujourd'hui, ensemble, une nouvelle impulsion au développement de l’Auvergne"

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 28/04/2015

Manuel Valls poursuit son tour de France des régions en s’arrêtant, cette fois-ci, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) pour la signature du protocole d’accord du Contrat de plan État-région Auvergne. Au total, près de 2 milliards d’euros seront engagés pour accompagner les projets de l’Auvergne.

Le Premier ministre était à Clermont-Ferrand, le 27 mars, pour signer, en compagnie de René Souchon, président du Conseil régional d'Auvergne, le protocole d’accord du CPER Auvergne.

Signer un contrat de plan État-région, c’est faire aboutir un dialogue entre un territoire et l’État. C’est permettre, grâce à une relation faite de respect et de confiance mutuelle, à plusieurs volontés de se rencontrer.

Manuel Valls Le 27 avril 2015 à Clermont-Ferrand

Les CPER nouvelle génération succèdent aux contrats de projets 2007-2013. Véritable outil de politique publique de l’égalité des territoires, les contrats de plan État-région 2015-2020 sont un moteur de l’investissement permettant de faire progresser le niveau d’équipement des territoires pour préparer l’avenir. L’enjeu, comme pour les autres régions, est d'obtenir un effet de levier pour l'investissement local. En effet, si le Gouvernement et les régions s’accordent à relancer une nouvelle génération de CPER, c’est pour relancer l’investissement public. Au total, l’État investira 12,5 milliards d’euros aux côtés des régions, qui mobiliseront des montants au moins équivalents.
Les contrats de plan État-région
Les contrats de plan État-région / Les contrats de plan État-région
"L’enjeu, c’est désormais de rééquilibrer le développement régional tout en soutenant le dynamisme de vos places fortes. L’enjeu, c’est aussi de penser le développement de l’Auvergne à une autre échelle, celle de la nouvelle grande région Auvergne - Rhône-Alpes. Cette union est sur le point d’aboutir" , a expliqué Manuel Valls, évoquant la fusion des deux grandes régions qui sera effective en 2016. "Il faut garder cette proximité. C’est toujours au niveau du département que l’État mettra en œuvre les politiques publiques et, hier comme ministre de l’Intérieur, aujourd'hui comme Premier ministre, je veux rappeler l’importance de ces services de l’État autour du préfet du département, pour garantir cette proximité que les acteurs économiques et sociaux, mais aussi les habitants, attendent".

Une meilleure cohérence des politiques publiques

L’État engagera pour le CPER Auvergne 374 millions d’euros , auxquels viendront s’ajouter les crédits de la région et le concours des conseils départementaux et des intercommunalités. "J’ai voulu que l’État mette de l’ordre et de la cohérence dans le financement des politiques publiques, jusqu’ici trop cloisonné et donc parfois redondant et peu lisible" , a insisté Manuel Valls. De nouvelles sources de financement sont donc désormais mobilisées et coordonnées. L’ Ademe , mais aussi les agences de l’eau, inscrivent leur action dans la logique des CPER.
Pour l’Auvergne, les crédits hors CPER représentent 295 millions d’euros, dont 107 millions d’euros sont consacrés au développement du haut-débit. Le programme d’investissements d’avenir apporte 236 millions d’euros pour accompagner le numérique et les projets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche. Les financements européens représentent près de 250 millions d’euros, au titre du FEDER et du FSE et pas moins de 1,2 milliard d’euros pour le FEADER . Au total, près de 2 milliards d’euros seront engagés pour accompagner les projets de l’Auvergne .

Je vois, à chaque signature d’un nouveau contrat de plan, à chaque visite de région, l’énergie incroyable et la force des initiatives qui s’en dégagent et je vois combien les régions font la richesse de notre pays.

Manuel Valls Le 27 avril 2015 à Clermont-Ferrand

Cinq priorités

Manuel Valls a détaillé, lors de cette signature, les cinq secteurs prioritaires pour l’Auvergne:
  • L’emploi, en confortant le rôle des régions dans la lutte contre le chômage et la formation des demandeurs d’emploi. Le 12 mai, Manuel Valls réunira à Matignon les présidents de régions et les partenaires sociaux afin de mobiliser pour gagner la bataille de l’emploi. "Nous devons nous y engager de toutes nos forces", a insisté le Premier ministre.
  • La cohésion territoriale, d’abord en modernisant le réseau ferroviaire, grâce à un engagement de 120 millions d’euros, puis en rénovant les axes routiers. L’objectif est de poursuivre le désenclavement de l’Auvergne.
  • L’enseignement supérieur, en soutenant, notamment, le projet éco-campus sur le site universitaire de Cézeaux, à Clermont-Ferrand. Près de 10 millions d’euros sont réunis pour accompagner l’ambition de l’Auvergne en matière d’enseignement supérieur.
  • La recherche, en soutenant le programme pour la lutte contre le cancer et les systèmes agricoles durables.
  • La transition énergétique, grâce à une enveloppe de 56 millions d’euros. Une plateforme locale de rénovation énergétique sera mise en place pour encourager la rénovation des bâtiments. Le contrat de plan permettra de faire émerger des projets de méthaniseurs et engagera des opérations de restauration de milieux, et notamment les tourbières.
Enfin, le volet territorial de ce contrat valorisera également le patrimoine culturel et architectural de l’Auvergne. "Un nouveau site sera construit pour la scène nationale, à Clermont-Ferrand pour un coût total de 30 millions d’euros" , a annoncé Manuel Valls.

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