Cohérence, efficacité, rapidité : la méthode du nouveau Gouvernement

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 04/04/2014

Le premier Conseil des ministres du Gouvernement de Manuel Valls s'est réuni à l'Elysée. Le Premier ministre y a présenté la méthode de travail du Gouvernement.

C’est une équipe de combat. Combat contre quoi ? Contre le fatalisme, la résignation, la défiance à l’égard des institutions. Combat pour, surtout. Pour l’avenir, l’espoir, la confiance dans notre destin.

François Hollande

Pour ce premier Conseil des ministres, qui aura duré 1h15, le Premier ministre était entouré des 16 ministres nommés mercredi 2 avril. Une équipe resserrée, un "Gouvernement de combat", comme l'a expliqué Manuel Valls lors de sa prise de fonction, qui sera complété dès mercredi prochain par la nomination des secrétaires d'Etat. Lors de ce premier rendez-vous d'une "étape nouvelle du quinquennat", selon les mots du porte-parole Stéphane Le Foll, le Premier ministre a présenté, après que le président de la République a fixé la feuille de route politique du Gouvernement , la "méthode de travail" du Gouvernement.
Il a souligné "la nécessité que l’équipe gouvernementale fasse preuve d’exemplarité, de collégialité et de solidarité dans l’organisation de ses travaux comme dans sa communication".

Une nouvelle méthode de travail pour une action publique efficace

Cohérence, efficacité, rapidité de l'action publique sont les enjeux de cette seconde étape du quinquennat.

Stéphane Le Foll

  • Porte-parole du gouvernement
Lors de ce premier Conseil des ministres, Manuel Valls a présenté la méthode de travail qui sera la sienne : "un Gouvernement compact, une cohérence gouvernementale totale et une volonté de donner aux Français le sens de l'action qui sera conduite", a expliqué le porte-parole. Le Premier ministre a précisé qu'il souhaitait un Gouvernement soudé, capable de répondre aux urgences mais sans oublier les objectifs stratégiques, c'est-à-dire les objectifs de moyen et long termes.
La cohérence de l'action gouvernementale nécessitera des échanges et des débats politiques, c'est pourquoi le Premier ministre a décidé que, tous les quinze jours le jeudi matin, il réunira l'ensemble du Gouvernement (ministres et secrétaires d'Etat) pour avoir des débats politiques sur la conduite des affaires.
Son efficacité implique que les arbitrages à Matignon seront restreints et devront être absolument nécessaires. Ils ne devront intervenir qu’à l’issue d’un travail interministériel coopératif. Il revient à chaque ministre d’insuffler cet esprit de coopération, précise la communication en Conseil des ministres. Le Premier ministre souhaite également que le travail de chacun des ministères ne se fasse plus uniquement au sein des cabinets (dont le nombre des membres est désormais plafonné à 15 pour les ministres, 8 à 10 pour les secrétaires d'Etat) mais que soient également impliquées les directions des administrations centrales.

Mettre en oeuvre les priorités rappelées par le président de la République

"Ce matin a été évoquée par le président de la République (...) la nécessité à la fois d'entendre, de comprendre et de répondre à ce message des [élections] municipales", a rapporté Stéphane Le Foll devant la presse à l'issue du Conseil des ministres. "Il a clairement évoqué (...) qu'il fallait que l'action du Gouvernement soit renforcée, qu'elle soit cohérente, qu'elle soit forte pour redonner de l'espoir et de la confiance à nos concitoyens", a précisé le porte-parole du Gouvernement.
Dans son allocution, François Hollande a en effet rappelé les trois grandes priorités qui doivent guider l'action gouvernementale :
  • le redressement de l’économie par la mise en œuvre du pacte de responsabilité et la transition énergétique ;
  • la justice sociale par le déploiement d’un pacte de solidarité mettant l’accent sur l’éducation, la santé et le pouvoir d’achat ;
  • le redressement des finances publiques.
Le Premier ministre prononcera mardi 8 avril un discours de politique générale suivi d'un vote de confiance. "C'est [ce] discours qui fixera les enjeux et les grandes lignes", a expliqué Stéphane Le Foll.

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