Campements illicites : attribution des crédits « Dihal » 2017, priorité donnée à l’implication des collectivités locales

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Bernard Cazeneuve.

Publié 27/04/2017|Modifié 27/04/2017

Depuis 2012, en plus des moyens mobilisés dans le cadre du droit commun (notamment les nuitées d’hébergement), une enveloppe nationale annuelle de crédits (3 millions d’euros, en 2017), est consacrée spécifiquement au soutien d’actions de résorption des campements illicites. Le suivi de ces actions et l’examen des demandes de financement provenant des préfectures, sont assurés par la Dihal en lien étroit avec la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et la Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages (DHUP). Du 23 janvier au 5 avril, la Dihal a procédé au cycle annuel d’échanges avec les départements concernés. 16 visioconférences et deux déplacements dans les territoires ont été conduits.

Concernant le suivi des actions soutenues en 2016, le cycle d’échanges avec les territoires a permis de confirmer la poursuite des dynamiques engagées en application de la circulaire du 26 août 2012, et de faire globalement état de résultats positifs en termes d’insertion et d’accès aux droits. Au total, selon un bilan encore partiel et provisoire, grâce aux actions soutenues en 2016, plus de 3 500 personnes ont pu accéder à un logement ou un hébergement, plus de 1 700 enfants ont été scolarisés et plus de 700 personnes ont accédé à un emploi. Il apparaît en outre que certains territoires sont engagés dans une action globale, partenariale et pluriannuelle visant à la résorption des bidonvilles et campements illicites. Parmi ces territoires, certains sont parvenus à une résorption complète, à l’image de Strasbourg ou Maxéville en Meurthe-et-Moselle. Pour atteindre cet objectif, l’engagement des collectivités locales et la qualité ainsi que l’envergure de leur partenariat avec l’Etat sont des éléments clefs comme cela a pu être constaté notamment à Strasbourg, Toulouse, Nantes, Dijon ou Metz. Suite à ces échanges, la Dihal a proposé une répartition des crédits 2017 dédiés à l’anticipation et à l’accompagnement des campements illicites et à la résorption des bidonvilles. Pour cette année, une attention particulière a été apportée non seulement aux résultats obtenus en 2016 et au nombre de personnes vivant en campements et bidonvilles, mais aussi et surtout à l’existence ou non d’une stratégie partenariale impliquant les collectivités locales. En effet, une gestion dynamique de ces crédits a été privilégiée afin qu’ils jouent pleinement leur rôle d’effet de levier et de catalyseur. C’est pourquoi un soutien clair a été apporté aux territoires où une stratégie locale avec les collectivités territoriales était observée.
Contact : manuel.demougeot@developpement-durable.gouv.fr

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